© Revue de presse de l’actualité africaine REVUE DE PRESSE 11 août 2025

11 août 2025 - 18:41 - 547vues
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À propos de Félicité Amaneyâ Râ VINCENT - Rédactrice en chef à RADIOTAMTAM AFRICA , Félicité s'engage à façonner la radio de demain pour une Afrique prospère, inspirante , et prête à illuminer le monde. Restons en contact
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Bienvenue dans votre rendez-vous quotidien avec la vérité : la © Revue de presse de l’actualité africaine, signée RADIOTAMTAM AFRICA – la voix forte, libre et affranchie des Peuples d’Afrique et de sa diaspora.
Nous sommes le lundi 11 août 2025, et je suis Félicité Amaneyâ Râ VINCENT, journaliste indépendante, engagée, et fière de vous offrir un regard sans filtre sur les faits marquants du continent.
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AFRIQUE CENTRALE GABON SELON RADIOTAMTAM AFRICA : Gabon : Une Journée Nationale du Drapeau sans jeunes, un discours qui brasse le vent. Le 9 août 2025, le Gabon a célébré sa traditionnelle Journée Nationale du Drapeau, un événement censé incarner l'unité nationale, le patriotisme et l'engagement envers les valeurs républicaines. Placée sous le thème « Jeunesse et Patriotisme : Porter haut les couleurs de la République », cette cérémonie a eu lieu sur l’esplanade du Palais Rénovation, présidée par le président Brice Clotaire Oligui Nguema, accompagné de la Première Dame, Zita Oligui Nguema.
Un hommage symbolique, mais sans la jeunesse attendue
Alors que le thème de cette journée mettait en avant la jeunesse comme pilier de la nation, une absence flagrante a marqué l'événement : aucun jeune n’était présent. Un paradoxe évident pour une célébration qui s’adresse directement à la jeunesse, porteuse de l’avenir du pays. Où étaient les jeunes Gabonais pour qui cette journée devait être un symbole d'engagement et de fierté nationale ?
L'absence de cette génération représente un problème de fond : la jeunesse semble exclue des discours politiques nationaux, alors même qu’elle incarne le potentiel et la force vive du pays. Est-ce là le signe d’un décalage entre les discours du pouvoir et la réalité de l'engagement des jeunes dans les affaires publiques ? Une question qui reste sans réponse, mais qui mérite réflexion.
Un discours qui brasse le vent
Le discours prononcé par le président Oligui Nguema, bien que solennel, n’a pas réussi à masquer cette incohérence. « Porter haut les couleurs de la République », a-t-il lancé, appelant à l’unité autour des valeurs républicaines. Cependant, les mots ont semblé se perdre dans le vent, sans une véritable prise en compte des préoccupations de la jeunesse gabonaise.
Le patriotisme affiché sur le podium, marqué par l’allégeance des dignitaires et des membres du gouvernement au drapeau national, aurait peut-être eu plus de poids si les jeunes avaient été présents, non seulement en tant que spectateurs, mais aussi comme acteurs d’un engagement sincère et vivant envers leur nation.
Une cérémonie pompière et déconnectée
La cérémonie, bien que magnifiquement orchestrée avec une parade militaire et des prestations musicales des Forces de Défense et de Sécurité, semblait déconnectée des réalités quotidiennes des Gabonais, et en particulier de la jeunesse. Comment demander aux jeunes de « porter haut les couleurs de la République » si leur quotidien n’est pas pris en compte dans la construction d’un avenir prometteur ? Les discours vides de sens n’inspirent ni engagement, ni patriotisme véritable.
Le patriotisme, un concept en déclin ?
À travers cet événement, une question cruciale se pose : le patriotisme tel qu’il est prôné par le pouvoir est-il encore viable dans un contexte où la jeunesse se sent de plus en plus exclue des processus politiques et décisionnels ? L’engagement envers la nation doit être nourri par des actions concrètes, telles que l’accès à l’éducation, à l’emploi, et une véritable inclusion dans les sphères de pouvoir. Sans cela, il est difficile de convaincre les jeunes de s’engager pleinement.
En conclusion, la Journée Nationale du Drapeau 2025 s'est transformée en un événement symbolique, mais largement déconnecté de la réalité des Gabonais, notamment de leur jeunesse. Si le patriotisme veut encore avoir du sens, il devra impérativement passer par une prise en compte réelle et sérieuse des préoccupations et des aspirations des jeunes du Gabon. La force d'une nation ne réside pas uniquement dans ses symboles, mais dans l'engagement actif de ses citoyens, en particulier de ceux qui porteront demain le flambeau de l'avenir.
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AFRIQUE LES GROUPPES ISLAMISTES SEMENT LA TERREUR SELON CENTRE D’ETUDES STRAGEGIQUES DE L’AFRIQUE : En Afrique, plus de 150 000 morts imputables aux groupes islamistes militants en dix ans. Les groupes islamistes militants continuent d’être des agents très actifs de l’instabilité sur cinq théâtres en Afrique. Les 22 307 morts liées à ces groupes cette année représentent un niveau record de létalité observé depuis 2023, ainsi qu’une augmentation de 60 % par rapport aux années 2020-2022. Presque la moitié des morts signalées cette année (soit 10 685) se sont produites au Sahel. Environ un tiers des morts sur le continent se sont produites en Somalie (7 289). Avec le bassin du lac Tchad, 99 % des morts imputables aux islamistes militants se sont produites dans ces trois régions d’Afrique cette année. Les cinq théâtres d’Afrique (y compris le Mozambique et l’Afrique du Nord) demeurent dynamiques puisque les insurgés y montent des opérations offensives, notamment au Sahel et en Somalie. Les morts liées aux batailles ont augmenté dans tous les théâtres cette année, provoquant une augmentation de 14 % dans les morts attribuées aux batailles sur le continent (soit 15 678). Les groupes islamistes militants du Sahel et de la Somalie ont par ailleurs étendu leur contrôle territorial au cours de l’année écoulée. À travers l’Afrique, environ 950 000 kilomètres carrés de territoire peuplé ne sont plus contrôlés par leurs gouvernements. Cela représente la superficie de la Tanzanie…Avec la détérioration rapide de la sécurité au Sahel, la Somalie et le Sahel ont donc subi plus de morts attribuables aux islamistes militants (avec plus de 49 000 morts chacun) que toute autre région sur cette période.
AFRIQUE DE L’EST SOUDAN SELON ONU INFO : Vous pouvez fuir, mais nous vous retrouverons, disent les milices aux civils terrifiés au Soudan. « Des gens m’ont raconté à plusieurs reprises que lorsqu’ils fuyaient le camp de déplacés de Zamzam, des hommes armés les menaçaient en leur disant : « Fuis, va là-bas, cours ici, cours là-bas, on te suivra, on te retrouvera » », a déclaré Jocelyn Elizabeth Knight, chargée de la protection au HCR, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés. S’adressant à des journalistes à Genève, Mme Knight a raconté avoir parlé à un enfant traumatisé dans un centre d’accueil du HCR, dont l’expérience est similaire à celle d’innombrables autres jeunes à travers le pays…Au Darfour, dans l’ouest du Soudan, de nombreuses personnes déracinées par la violence se rassemblent dans des bâtiments publics désaffectés, sans accès suffisant à des services essentiels tels que l’eau et l’assainissement. Parallèlement, de nouveaux déplacements et attaques contre des civils se poursuivent au Darfour et dans la région voisine du Kordofan, dans des communautés « déjà dévastées et victimes d’atrocités indicibles », a averti le HCR. Les combats en cours ont également fortement restreint l’accès humanitaire et perturbé l’acheminement de l’aide depuis plus de deux ans. Avec les pluies saisonnières en cours, de nombreuses routes seront impraticables pendant des mois, ce qui complique encore davantage l’acheminement de l’aide, a noté l’agence onusienne. L’insécurité persistante a également entravé l’agriculture, aggravant les privations dans les zones menacées de famine ou connaissant déjà des conditions proches de la famine.
AFRIQUE DE L’EST ENCORE LE SOUDAN SELON AFRICANEWS : Le Soudan et le Tchad sous la menace du Choléra. L’ONU a averti vendredi qu’une épidémie de choléra menaçait la vie des réfugiés de la région soudanaise du Darfour, alors que les ressources de base sont insuffisantes. Dans le camp d’Iridimi au Tchad, de nombreux réfugiés n’ont pas accès à des installations sanitaires et à de l’eau propre, ce qui les expose à un risque élevé de contracter le choléra. L’Organisation mondiale de la santé a déclaré que cette maladie d’origine hydrique est une infection très contagieuse à développement rapide qui provoque des diarrhées et entraîne une déshydratation sévère, voire la mort en quelques heures si elle n’est pas traitée. La maladie se transmet par l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés. Selon le Dr Ilham Nour, responsable principal des urgences à l’OMS, plus de 100 000 cas ont été enregistrés depuis juillet 2024. Cette épidémie est la dernière crise en date pour le Soudan, qui a été plongé dans la guerre il y a plus de deux ans, lorsque les tensions entre l’armée soudanaise et son groupe paramilitaire rival, les Forces de soutien rapide (RSF), ont explosé avec des batailles de rue à Khartoum qui se sont rapidement propagées dans tout le pays. Dossou Patrice Ahouansou, coordinateur principal du HCR pour l’est du Tchad, a déclaré que 230 000 réfugiés pourraient être menacés si une « action urgente » n’était pas entreprise.
AFRIQUE CENTRALE TCHAD SELON LE MONDE : Au Tchad, l’ancien premier ministre et opposant Succès Masra condamné à vingt ans de prison ferme. Succès Masra, un ancien premier ministre à la tête du principal parti d’opposition au Tchad, a été condamné à vingt ans de prison ferme, samedi 9 août, par le tribunal de grande instance de N’Djamena, selon un journaliste de l’Agence France-Presse (AFP) présent à l’audience. Il a été reconnu coupable de « diffusion de message à caractère haineux et xénophobe » et de « complicité de meurtre » dans le cadre du drame de Mandakao où 42 personnes ont été tuées en mai dans un conflit intercommunautaire. « Notre client vient de faire l’objet d’une humiliation, d’une ignominie, a dénoncé auprès de l’AFP Francis Kadjilembaye, le coordonnateur des avocats de la défense. Il vient d’être condamné sur la base d’un dossier vide, sur la base de supputations et en l’absence de preuves. » Succès Masra a également été condamné à verser une amende d’un milliard de francs CFA (environ 1,5 million d’euros)…Depuis 2018 – sous la présidence à l’époque d’Idriss Déby Itno, le père de l’actuel chef de l’Etat –, M. Masra était la seule figure de l’opposition capable de mobiliser des milliers de personnes dans la capitale pour des manifestations systématiquement réprimées, parfois dans le sang…Originaire de la partie méridionale de son pays, Succès Masra appartient à l’ethnie ngambaye et bénéficie d’une large popularité auprès des populations du sud en majorité chrétiennes et animistes, qui s’estiment souvent marginalisées par le régime de N’Djamena, majoritairement musulman.
AFRIQUE CENTRALE ENCORE LE TCHAD SELON JEUNE AFRIQUE : Tchad : Idriss Youssouf Boy condamné à sept ans de réclusion. Idriss Youssouf Boy, l’ancien directeur de cabinet du président tchadien Mahamat Idriss Déby Itno, a été condamné à sept ans de prison ferme pour corruption active dans son procès en appel, a indiqué son avocat samedi 9 août. En janvier, l’homme d’affaires tchadien About Hachim Bouder avait déposé plainte contre Idriss Youssouf Boy, accusant le cousin et ami d’enfance du président d’avoir extorqué en deux ans près de 11,8 milliards de F CFA (environ 18 millions d’euro) destinés à la construction d’infrastructures dans l’est du Tchad, en se prévalant d’un mandat du président de la République. Idriss Youssouf Boy a catégoriquement nié avoir reçu la somme mentionnée par About Hachim Bouder, mais a admis avoir « emprunté seulement un milliard » à la société Tchad Service, propriété du plaignant. Il avait été condamné pour ces faits à cinq ans de prison en mai dernier et a finalement perdu son procès en appel. Le tribunal a également condamné l’homme d’affaires About Hachim Bouder à sept ans de prison ferme, pour « corruption passive », et un mandat d’arrêt international a été décerné à son encontre, a indiqué Me Laguerre Ndjerandi, l’avocat de Idriss Youssouf Boy. Idriss Youssouf Boy a été le secrétaire particulier de Mahamat Idriss Déby Itno d’avril 2021 à juin 2022. Il avait été écarté après sa mise en cause dans le détournement au sein de la Société des hydrocarbures du Tchad (SHT).
AFRIQUE DE L’OUEST MALI SELON LE MONDE : Mali : vague d’arrestations dans l’armée pour « tentative de déstabilisation ». Les autorités maliennes ont procédé depuis plusieurs jours à « au moins une vingtaine d’arrestations » de militaires soupçonnés de vouloir renverser la junte – elle-même arrivée au pouvoir par deux coups d’Etat successifs en 2020 et 2021 –, selon des sources sécuritaires et politiques, le 10 août. « Depuis trois jours, il y a des arrestations liées à une tentative de déstabilisation des institutions », a confirmé une source sécuritaire malienne. Une autre source au sein de l’armée évoque elle aussi une « tentative de déstabilisation », ajoutant : « Nous avons procédé aux arrestations nécessaires. » Le général Abass Dembélé, ancien gouverneur de la région de Mopti (Centre) et figure respectée au sein de l’armée, a été arrêté dans la matinée de dimanche à Kati, ville garnison où se trouve un important camp militaire, au nord de Bamako. « On ne lui a pas dit pourquoi », assure un de ses proches. Le Mali est en proie depuis 2012 à une profonde crise sécuritaire, nourrie notamment par les violences de groupes affiliés à Al-Qaida et à l’organisation Etat islamique, ainsi que de groupes criminels communautaires.
AFRIQUE CENTRALE RDCONGO SELON RADIO OKAPI : Reconduit à la Défense, Guy Kabombo revèle trois priorités pour renforcer l’armée congolaise. Reconduit à la tête du ministère de la Défense nationale dans le Gouvernement Suminwa II, le vice-Premier ministre Guy Kabombo Mwadiamvita a dévoilé les trois axes stratégiques qui guideront son nouveau mandat. Au cœur de sa vision : La mise en œuvre du plan de réforme des FARDC 2022–2028, La restructuration et la modernisation de l’armée, L’amélioration des conditions sociales des militaires et de leurs familles. Ce triptyque — formation, équipement, casernement — constitue, selon lui, le socle d’une armée républicaine, motivée et capable de défendre la souveraineté nationale. « Une défense forte passe par des troupes bien formées, bien équipées et bien logées », a-t-il affirmé, soulignant son engagement à bâtir une force militaire à la hauteur des défis sécuritaires du pays.
AFRIQUE CENTRALE ENCORE LA RDCONGO SELON RFI : RDC: reprise des combats entre le groupe AFC/M23 et l’armée, malgré la signature du cessez-le-feu. Dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), des combats ont été de nouveau enregistrés, ce week-end, entre le groupe armé AFC/M23 et l’armée congolaise appuyée par les Wazalendo. Ces affrontements se sont déroulés sur plusieurs fronts, dans les provinces du Nord et Sud-Kivu, malgré la signature du cessez-le-feu, à Doha, entre Kinshasa et l’AFC/M23. Dans la province du Nord-Kivu, des accrochages ont eu lieu durant toute la journée du vendredi 8 août, dans le groupement Waloa Yungu. Des habitants ont dû fuir de chez eux. La société civile locale s’inquiète d’une volonté, selon elle, du groupe armé de prendre la cité stratégique de Pinga. Le M23 aurait envoyé des renforts en hommes et en munitions. Dans la province du Sud-Kivu, cette fois, le groupe armé s’est emparé de nouvelles localités, après de violents combats dans le groupement Mulamba, selon des sources de la société civile de Walungu…Par ailleurs, toujours au Sud-Kivu, d’autres combats ont eu lieu dans le territoire de Fizi, à Kipupu et Mikenge, selon des sources sanitaires et locales.
AFRIQUE CENTRALE TOUJOURS LA RDCONGO SELON SAHEL INTELLIGENCE : RDC : Un forum économique annoncé pour septembre en Argentine. Un forum économique réunissant la République démocratique du Congo (RDC) et l’Argentine est prévu en septembre prochain à Buenos Aires, avec la participation d’acteurs publics et privés des deux pays. L’annonce a été faite le vendredi 8 août, à l’issue d’une mission diplomatique menée dans la capitale argentine. La délégation congolaise, conduite par la ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Vagner, accompagnée du ministre du Commerce extérieur, Julien Paluku Kahongya, s’est entretenue avec le chef de la diplomatie argentine, Gerardo Wertheim, ainsi que plusieurs experts argentins. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’un rapprochement entre Kinshasa et Buenos Aires, avec pour ambition de renforcer la coopération économique, commerciale et technologique. Au cœur des discussions figuraient notamment la signature de futurs accords dans le cadre du MERCOSUR, la Zone de libre-échange sud-américaine, à l’image de la ZLECAF en Afrique…Les deux parties ont souligné l’intérêt d’un partage d’expériences dans les domaines de la technologie agricole, de l’innovation numérique et de la digitalisation des services. Les préparatifs pour l’organisation du forum économique bilatéral à Buenos Aires sont déjà en cours.
AFRIQUE DE L’OUEST CÔTE D’IVOIRE SELON JEUNE AFRIQUE : En Côte d’Ivoire, pro-Thiam et pro-Gbagbo manifestent contre un 4ᵉ mandat de Ouattara. Ce samedi 9 août, à Abidjan, des milliers d’opposants ont manifesté dans le calme pour protester contre la candidature à un quatrième mandat du président sortant, Alassane Ouattara, et réclamer la réinscription sur la liste électorale, pour la présidentielle du 25 octobre, de plusieurs dirigeants d’opposition. La manifestation était organisée par le Front commun, composé des deux principales formations d’opposition, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et le Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI). Leurs deux chefs, Tidjane Thiam et Laurent Gbagbo, sont exclus de la course à la présidentielle par des décisions de justice, le premier pour des questions de nationalité, le second pour une condamnation pénale…Fin juillet, Alassane Ouattara, au pouvoir depuis 2011, a annoncé sa candidature pour un quatrième mandat, assurant que la Constitution l’y autorise. La loi fondamentale ivoirienne prévoit un maximum de deux mandats, mais le Conseil constitutionnel a estimé en 2020 qu’avec la nouvelle Constitution adoptée quatre ans plus tôt, le compteur des mandats présidentiels a été remis à zéro. Ce que l’opposition a toujours contesté.
AFRIQUE DE L’OUEST ENCORE LA CÔTE D’IVOIRE SELON LE MONDE : Côte d’Ivoire : le parti de Laurent Gbagbo dénonce de nouvelles arrestations parmi ses cadres. Le parti de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a affirmé, dimanche 10 août, que deux de ses cadres se trouvaient en garde à vue depuis le 8 août pour leur responsabilité présumée dans des incidents survenus à Abidjan pendant le week-end du 2 août. Il s’agit de l’ancien ministre de la défense, de 2000 et 2002, Moïse Lida Kouassi et de l’ancien ambassadeur Boubacar Koné – tous deux sont cadres du Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI), qui est la formation de l’ex-président Laurent Gbagbo. Celui-ci a demandé leur libération. Avant la présidentielle du 25 octobre, le climat politique est tendu en Côte d’Ivoire : des figures de l’opposition – Laurent Gbagbo, par exemple – sont exclues du scrutin par des décisions de justice. Par ailleurs, plusieurs militants d’opposition ont été interpellés au cours des dernières semaines. « Selon nos avocats, on leur reproche d’être les instigateurs des événements du 1er août à Yopougon », a déclaré Justin Koné Katinan, président du conseil stratégique et politique du parti, lors d’une conférence de presse, dimanche…Le PPA-CI affirme, par ailleurs, être toujours sans nouvelles de six de ses membres « enlevés » pendant le premier week-end d’août et nie toute implication dans les incidents de Yopougon.
AFRIQUE DE L’OUEST NIGER SELON RFI : Niger: l’armée affirme avoir secouru une cinquantaine de migrants dans le désert. Une cinquantaine de migrants secourus par une patrouille militaire en plein désert, près de la frontière libyenne, dans le nord du Niger en début de semaine, mais l’armée ne l’a annoncé que dimanche 10 août 2025. Ces migrants se dirigeaient vers la Libye, point de passage vers l’Europe, quand leur véhicule est tombé en panne. Leurs nationalités n’ont pas été précisées. Le véhicule fait route vers la Libye, point de passage vers l’Europe, avec 44 personnes à bord. Il circule sur l’axe Madama – Dao, dans le nord du Niger, quand il tombe en panne. Une panne en plein désert. Les passagers du véhicule, parmi lesquels 4 femmes, restent bloqués là pendant plus de 24 heures, jusqu’à ce qu’une patrouille militaire se porte à leur secours. Une opération de ratissage est aussi menée, dans un rayon de 20 km, à la recherche d’une dizaine de passagers qui se sont éloignés. Selon l’armée nigérienne, tous ont finalement été retrouvés. Partis à la recherche d’eau et de nourriture, certains se trouvaient déjà dans un état de déshydratation critique. Les passagers secourus ont été transférés à Madama, ville proche de la frontière libyenne, après avoir reçu des soins médicaux et des vivres. Des migrants se trouvent régulièrement en difficulté, dans le nord nigérien désertique, surtout dans les zones proches de la Libye et de l’Algérie. Des routes qu’ils empruntent pour rejoindre l’Europe. Le Niger a abrogé, fin 2023, la loi qui criminalisait le trafic de migrants.
AFRIQUE DE L’OUEST GUINEE-BISSAU SELON AFRICANEWS : Guinée-Bissau : Sissoco Embalo officialise sa candidature pour un 2e mandat. Le président de Guinée-Bissau, Umaro Sissico Embalo a officialisé vendredi sa candidature à l’élection présidentielle du 23 novembre prochain. Mais c’est en indépendant que le quinquagénaire ira à la conquête des suffrages des électeurs. Le chef de l’Etat sortant fera campagne sous les couleurs d’un nouveau mouvement baptisé ‘’ Avancer ensemble’’. Et laisse la porte ouverte à l’appui de toutes les forces politiques ou organisations de la société civile. Umaro Sissico Embalo a fait cette annonce lors de l’installation au poste de Premier ministre de Braima Camara, nommé jeudi, en remplacement de Rui Barros limogé le même jour. En mars, déjà, Embalo avait surpris en annonçant son intention de briguer sa propre succession. Une volte-face pour celui qui avait promis de ne briguer qu’un seul mandat à la tête de son pays. Umaro Sissico Embalo a été élu président de Guinée-Bissau en 2019. L’opposition conteste sa légitimité en affirmant que son mandat a pris fin en février.
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« Imaginez que la vie est un jeu de 5 balles avec lesquelles vous jonglez en l’air, en essayant de ne laisser tomber aucune de ces balles. L’une d’elles est en caoutchouc, et les autres sont en verre. Les 5 balles sont : Travail, famille, santé, amis, âme.
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