© Revue de presse de l’actualité africaine REVUE DE PRESSE 29 juillet 2025

29 juillet 2025 - 16:46 - 939vues
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À propos de Félicité Amaneyâ Râ VINCENT - Rédactrice en chef à RADIOTAMTAM AFRICA , Félicité s'engage à façonner la radio de demain pour une Afrique prospère, inspirante , et prête à illuminer le monde. Restons en contact
Bonjour à toutes et à tous, auditrices, auditeurs,
Bienvenue dans votre rendez-vous quotidien avec la vérité : la © Revue de presse de l’actualité africaine, signée RADIOTAMTAM AFRICA – la voix forte, libre et affranchie des Peuples d’Afrique et de sa diaspora.
Nous sommes le mardi 29 juillet 2025, et je suis Félicité Amaneyâ Râ VINCENT, journaliste indépendante, engagée, et fière de vous offrir un regard sans filtre sur les faits marquants du continent.
Chaque jour, ici, vous entendez ce que d'autres préfèrent taire.
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Message fort à la Diaspora : Prépare-toi, même en temps de paix
Un soldat nettoyait chaque matin ses armes.
Même quand tout semblait calme.
Quelqu’un lui dit un jour :
« Mais c’est inutile, on n’est pas en guerre. »
Le soldat répondit, sans hésiter :
« C’est pour ça que je suis prêt quand la guerre revient. »
Et toi ? Qu’est-ce que tu entretiens chaque jour, même quand tout semble aller bien ?
✨ Ton esprit ?
Ton corps ?
Ta vision ?
Ta connaissance ?
Ta voix ?
Ta foi ou ta mémoire historique ?
Le calme n’est pas la fin du combat.
C’est l’entraînement silencieux des esprits éveillés
Ce programme est diffusé chaque soir à 19h GMT, en direct depuis Bezons.
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Et maintenant, place à l’information !
Voici votre tour d’horizon de ce 28 juillet 2025.
AFRIQUE CENTRALE GABON SELON RADIOTAMTAM Gabon – Concours « Osez Mon Projet » : du rêve entrepreneurial à la farce administrative. Libreville, 28 juillet 2025 – Sous les projecteurs de la promesse présidentielle, dans un décor soigneusement verni d’ambition républicaine, le concours national « Osez Mon Projet » avait tout pour briller. Placé sous le haut patronage du Général président Brice Clotaire Oligui Nguema, et soutenu par le très dynamique Ministère des PME, cette initiative devait propulser la jeunesse gabonaise vers les sommets de l’innovation et de l’entrepreneuriat.
Enfin... sur le papier.
Car sur le terrain, l’élan entrepreneurial tant célébré semble s’être pris les pieds dans le câble de la visioconférence.
De l’ambition à la confusion : « Osez Mon Projet », ou « Tente Ta Chance Si Le Jury Est Réveillé »
Avec 1391 candidatures enregistrées, les organisateurs semblaient prêts à bâtir un écosystème entrepreneurial… mais manifestement pas un planning Excel. Dès le premier jour des auditions, l’enthousiasme s’est heurté à un mur d’improvisation : fatigue du jury, candidats recalés pour cause de surcharge, décalages de dernière minute…
Un candidat confie sous anonymat :
« J’étais prêt à pitcher mon projet... on m’a dit de revenir demain. Le jury était fatigué. Moi aussi, mais bon, je suis jeune, donc je dois m’adapter. Je suppose. »
Transparence 2.0 : quand la télé remplace le jury
Promue comme la plus grande messe de l’entrepreneuriat gabonais, cette édition mise sur la transparence télévisuelle : caméras braquées, lives en direct, et votes du public (30 % de la note finale). Un cocktail démocratique très tendance. Sauf que l’on oublie souvent : ce n’est pas parce qu’on diffuse un chaos en direct qu’il devient organisé.
Le syndrome du « trop plein »… sans plan
On aurait pu croire que la réception de près de 1400 projets aurait incité les équipes logistiques à prévoir des pauses, des rotations, des salles de repos… voire un planning réaliste.
Mais non : le jury fatigué au premier jour, les candidats repoussés, les visios en décalé, tout cela s’est empilé comme un millefeuille... sans crème.
« On sent l’envie d’innover, mais l’équipe semble avoir confondu start-up weekend et kermesse ministérielle," ironise un consultant en développement local, qui n’a pas osé soumettre son projet de "plateforme de gestion de concours mal gérés ».
Entre gouvernance en carton et ambitions en or
Le paradoxe gabonais continue : des discours en or pour une organisation en toc.
On ose, oui… mais parfois, on ose l’absurde :
- Des jurys somnolents,
- Des candidats perdus dans les couloirs,
- Des horaires volatiles,
- Et une confiance populaire qui fond au soleil du désordre.
À quand un concours « Osez Une Administration Qui Tient la Route » ?
Dans un pays où l’entrepreneuriat pourrait transformer des vies, on attend plus qu’un slogan.
« Osez Mon Projet » ne doit pas devenir « Excusez Nos Retards ».
Les jeunes Gabonais n’ont pas besoin d’un concours en carton, mais d’un cadre sérieux, stable, structuré.
À défaut d’un jury reposé, que l’on offre au moins aux candidats la considération et le respect que mérite leur énergie.
Verdict de la Moralité :
Une idée brillante,
un ministère enthousiaste,
des jeunes motivés...
… et une organisation qui ose l’improvisation haut niveau.
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AFRIQUE DE L’OUEST CÔTE D’IVOIRE SELON LE MONDE : L’influenceur burkinabé Alino Faso retrouvé « pendu » dans sa cellule en Côte d’Ivoire. L’influenceur burkinabé Alain Christophe Traoré, alias « Alino Faso », 44 ans, détenu à Abidjan pour « intelligence avec des agents d’un Etat étranger », a été retrouvé « pendu » dans sa chambre jeudi 24 juillet, a annoncé dimanche le procureur de la République. Détenu à l’Ecole de gendarmerie d’Abdidjan, ce soutien de la junte burkinabée « s’est pendu à l’aide de son drap de lit après avoir tenté sans succès de s’ouvrir les veines du poignet », a déclaré dans un communiqué Oumar Braman Koné. Une enquête est « en cours pour déterminer les motifs et les circonstances de ce suicide », a-t-il ajouté. Interpellé le 10 janvier à Abidjan, Alino Faso était notamment poursuivi pour « intelligence avec des agents d’un Etat étranger de nature à nuire à la situation militaire ou diplomatique de la Côte d’Ivoire ou à ses intérêts économiques essentiels ». Une source sécuritaire avait déclaré à l’Agence France-Presse (AFP), en janvier, qu’Alino Faso était suspecté d’avoir des liens étroits avec les Bataillons d’intervention rapide de la communication (BIR-C), un groupe de cyberactivistes burkinabés très influents sur les réseaux sociaux. Les BIR-C relaient la propagande de la junte burkinabée et menacent ou invectivent régulièrement toute voix critique sur la conduite des affaires au Burkina.
AFRIQUE DE L’OUEST BURKINA FASO SELON LE MONDE : Au Burkina Faso, un leader politique libéré après son « enlèvement » par des « hommes armés ». Un célèbre avocat et leader d’un parti politique au Burkina Faso, Hermann Yaméogo, a été libéré dimanche soir 27 juillet après avoir été « enlevé » samedi à Ouagadougou, ont fait savoir lundi ses proches à l’Agence France-Presse (AFP). De nombreux cas d’enlèvements de personnalités considérées comme hostiles au régime ont été rapportés à Ouagadougou et dans d’autres localités depuis plus d’un an. Hermann Yaméogo, 77 ans, « a été libéré hier nuit [dimanche] et se trouve en famille », a précisé un membre de sa famille joint par l’AFP…Me Hermann Yaméogo avait été « enlevé » à son domicile par des « hommes armés habillés en tenue civile » selon ses proches, quelques jours après la publication d’une analyse critique de la situation sociopolitique du pays, dirigé par une junte militaire. Ses téléphones, tous les ordinateurs et quelques documents avaient été saisis, selon les mêmes sources. Son lieu de détention n’a pas été renseigné. Hermann Yaméogo est l’un des fils de Maurice Yaméogo, premier président (1959-1966) du Burkina Faso indépendant, alors appelé Haute-Volta. Président de l’Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD), il a publié mercredi sur les réseaux sociaux une « analyse critique » de la situation sociopolitique du pays, dirigé par un régime militaire avec à sa tête le capitaine Ibrahim Traoré, arrivé au pouvoir par un coup d’Etat en septembre 2022.
AFRIQUE DE L’OUEST NIGER SELON RFI : Niger: une visite russe sous le signe de la coopération dans les domaines de l’énergie. Une délégation russe composée du ministre de l’Énergie, de celui de la Défense, et de représentants du patronat, a effectué une visite à Niamey ce 28 juillet 2025. Le ministre russe de l’Énergie, à la tête d’une imposante délégation, a effectué une visite de quelques heures au Niger, ce lundi. Serguei Tsivilev était accompagné des représentants du ministère de la Défense et du patronat russe, dont les géants de l’industrie de l’uranium Rosatom et Rosgeo. Les échanges ont porté sur des opportunités d’investissement dans le pays. Dans les valises de la délégation russe, des propositions de partenariat et de développement, notamment dans le secteur du pétrole et les mines. « Nous réaffirmons notre engagement au renfoncement de la coopération bilatérale », a indiqué Serguei Tsivilev, lors des échanges qui ont duré une demi-journée et se sont tenus au centre des conférences Mahatma Gandhi.
AFRIQUE DE L’OUEST AES SELON RFI : Fin du sursis pour le retour des pays de l’AES dans la Cédéao, les négociations de sortie se poursuivent. Si le Mali, le Niger et le Burkina Faso ne sont plus membres de la Cédéao depuis le 29 janvier dernier, l’organisation régionale leur avait toutefois laissé une période de six mois pour la réintégrer si jamais ils changeaient d’avis. Alors que l’échéance arrive à terme ce mardi 29 juillet, les trois pays de l’AES n’ont – sans surprise – pas saisi une opportunité qu’ils ont maintes fois balayée. Pour autant, les négociations sur les modalités de leur départ n’ont pas encore abouti. Le statu quo demeure. En janvier dernier, lors de la sortie officielle des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) de la Cédéao, l’organisation avait décidé – par « solidarité régionale » – de maintenir leurs avantages – ceux des pays membres – jusqu’à ce que les négociations sur les modalités de leur départ aboutissent. En clair : à part les fonctionnaires maliens, nigériens et burkinabè qui ont été officiellement licenciés et devront quitter leur poste au plus tard le 30 septembre, les citoyens des pays de l’AES n’ont pas encore ressenti les effets du divorce : leurs passeports et cartes d’identité estampillés Cédéao sont toujours valables, les droits de circulation et d’établissement continuent de s’appliquer, les biens et services restent exemptés de droits de douane. En mai dernier, une première session de consultations a réuni à Bamako les ministres malien, nigérien et burkinabè des Affaires étrangères et le président de la Commission de la Cédéao, Omar Alieu Touray…Les deux parties avaient alors conjointement indiqué avoir abordé des sujets « politiques, diplomatiques, administratifs et institutionnels, juridiques, sécuritaires et de développement ». La coopération contre le terrorisme avait également été citée. À l’issue de cette rencontre, la Cédéao et l’AES avaient adopté un « relevé des conclusions des consultations en vue du lancement des négociations ».
AFRIQUE DE L’OUEST NIGERIA SELON LE MONDE : Au Nigeria, 45 « bandits » tués par les forces de l’ordre, selon des experts travaillant pour l’ONU. Les forces de l’ordre nigérianes ont tué 45 membres d’un gang criminel armé, appelés « bandits » par les autorités, lors d’une fusillade dans le centre du pays, selon un rapport d’experts travaillant pour l’Organisation des Nations unies (ONU) consulté par l’Agence France-Presse (AFP) lundi 28 juillet…Les Etats du centre et du nord-ouest du Nigeria sont, depuis des années, terrorisés par des gangs criminels qui mènent des raids meurtriers dans les villages, enlèvent des personnes contre rançon et incendient les maisons après les avoir pillées.Cette violence, qui était à l’origine liée à des conflits pour les droits à la terre et à l’eau entre éleveurs et agriculteurs, s’est transformée en crime organisé, avec des gangs prenant le contrôle de communautés rurales où le gouvernement est peu ou pas présent…La semaine dernière, au moins 95 membres de ces gangs ont été tués lors d’un assaut aérien et terrestre dans l’Etat du Niger. L’offensive menée vendredi soir a été lancée à la suite de renseignements avertissant d’une attaque en préparation dans et autour de la zone d’Iburu, selon le rapport. Sollicitée par l’AFP, l’armée nigériane n’a pas commenté ces informations. Des « bandits » ont massacré 33 personnes, qui avaient été enlevées en février, malgré le paiement d’une rançon de plus de 30 000 dollars, ont déclaré lundi des responsables locaux et des habitants.
AFRIQUE CENTRALE RDCONGO SELON ONU INFO : RDC : après un massacre en Ituri, la Mission de paix de l’ONU intensifie ses patrouilles. Au moins 43 civils ont été tués, dont des femmes et des enfants, lors de cette attaque par le groupe armé ADF à Komanda dans la nuit du 26 au 27 juillet. Des patrouilles supplémentaires sont désormais déployées autour de la localité qui se trouve à environ 60 kilomètres de la capitale provinciale de l’Ituri, Bunia. Dans un communiqué publié depuis Kinshasa, la MONUSCO a fermement condamné ces actes de violence « inqualifiables », qui « constituent de graves violations du droit international humanitaire et atteintes aux droits de l’homme ». En appui aux autorités locales, la Mission a immédiatement organisé des opérations d’urgence : prise en charge des blessés, inhumation des victimes, et augmentation des patrouilles de sécurité. « Nous avons immédiatement renforcé notre présence dans la zone afin de protéger les civils », indique la Mission. Selon les autorités locales, l’attaque a été menée par des éléments des Forces démocratiques alliées (ADF), un groupe armé d’origine ougandaise…Cette flambée de violence survient dans un contexte déjà marqué par une crise humanitaire aiguë en Ituri, signale la MONUSCO, qui exprime sa « profonde indignation ».
AFRIQUE CENTRALE CAMEROUN SELON LE MONDE : Election présidentielle au Cameroun : l’opposant Maurice Kamto conteste sa disqualification. Maurice Kamto, principal opposant au Cameroun du chef de l’Etat, Paul Biya, a déposé un recours devant le Conseil constitutionnel, lundi 28 juillet, pour contester sa disqualification de la liste provisoire des candidats retenus à l’élection présidentielle du 12 octobre. Arrivé deuxième lors du scrutin présidentiel de 2018, M. Kamto a été écarté samedi par Elections Cameroon (Elecam), l’organe chargé de l’organisation des élections, en raison d’une « pluralité d’investitures » du parti politique qu’il représente. L’ancien président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) avait cette fois déposé sa candidature sous la bannière du Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (Manidem), un parti d’opposition à la fibre panafricaniste fondé au cours des années 1990 ; mais un ancien militant de cette formation a également soumis une candidature pour le compte de ce parti. La décision de Maurice Kamto de concourir sous une autre bannière s’explique par une disposition du code électoral qui exige des partis souhaitant participer à l’élection présidentielle qu’ils disposent d’élus au Parlement ou dans les conseils municipaux, or le MRC avait boycotté les dernières élections législatives et municipales, en 2020…Parmi les 83 dossiers déposés, 22 autres candidats ont présenté un recours devant le Conseil constitutionnel pour espérer concourir à l’élection présidentielle. Les candidats ont jusqu’à lundi soir à minuit pour déposer un recours.
AFRIQUE CENTRALE RCA SELON RFI : Centrafrique: qui seront les adversaires de Faustin-Archange Touadéra à la présidentielle ? Qui va oser affronter Faustin-Archange Touadéra à la présidentielle du 28 décembre prochain en Centrafrique, scrutin que la plupart des adversaires du chef de l’État sortant anticipent déjà comme chaotique et inéquitable ? Alors que le président centrafricain est officiellement candidat à un nouveau mandat depuis qu’il a dit « oui » à ses partisans lors du congrès de son parti, le Mouvement cœurs unis (MCU), le week-end dernier à Bangui, l’affiche commence à prendre forme. À ce jour cependant, seul l’ancien Premier ministre Henri-Marie Dondra, s’est officiellement lancé dans la course. Investi à la mi-mai par son parti, Unité républicaine (Unir), celui-ci continue de bâtir son réseau de militants et de se positionner en alternative, tout en évitant de viser trop directement le chef de l’État, bien qu’il entretienne des relations exécrables avec plusieurs membres de son entourage et que deux de ses frères aient été incarcérés. Du côté de la plateforme d’opposition BRDC, l’exigence est ici la même depuis des mois : l’organisation d’un dialogue politique direct avec le président Touadéra. Mais jusqu’à présent, cette demande est restée lettre morte, si bien que le BRDC dénonce la partialité de l’autorité nationale des élections et du conseil constitutionnel, ainsi que les conditions de candidature trop restrictives qui écartent plusieurs de ses leaders comme Anicet-Georges Dologuélé.
AFRIQUE CENTRALE ENCORE LA RCA SELON RFI : Centrafrique: d’anciens miliciens condamnés pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. En Centrafrique, la Cour pénale spéciale a lourdement condamné ce lundi 28 juillet des leaders du FPRC, le Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique. Après plusieurs mois de procédure, les six accusés jugés par contumace ont été condamnés à des peines de prison allant de 20 à 25 ans. Ils sont reconnus coupables des crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis en 2020 dans la ville de Ndélé à l’est du pays. Après sept mois de procédure, la Cour a condamné le général Ndjouma Faché et Fotor Sinine à 20 ans de prison. Les quatre autres à savoir, Younouss Kalam, Atahir English, Abdel Kane, Mahamat Salle et Yousouf Moustapha alias Badjadje, écopent quant à eux, de 25 ans de prison. Selon la Cour, une autre audience sera organisée dans les prochains pour aborder les questions liées aux réparations des victimes. En attendant, les recherches continuent sur le terrain pour arrêter et emprisonner les six condamnés. Pour rappel, les faits remontent aux mois de mars et avril 2020…Des cas de tueries, viol, pillages, torture, persécution et d’enlèvement avaient été documentés, mais les principaux accusés n’ont jamais été retrouvés. Les parties prenantes dans ce procès ont désormais trois jours pour faire appel de ce verdict. Créée en 2015, la Cour pénale spéciale, une juridiction hybride, est chargée de juger les crimes internationaux commis dans le pays depuis 2003.
AFRIQUE DU NORD EGYPTE SELON LE MONDE : L’Egypte affrète des trains gratuits pour le retour des réfugiés au Soudan. En ce lundi matin caniculaire, des centaines de familles soudanaises affluent à la gare centrale du Caire avec des piles de bagages pour embarquer dans un train gratuit et retourner dans leur pays ravagé par deux ans de guerre meurtrière…Lundi 21 juillet, déjà, quelque 850 passagers ont embarqué en « troisième classe climatisée » pour douze heures de voyage vers Assouan, dans le sud de l’Egypte, avant de passer la frontière en bus. Ce programme de retour volontaire est conjointement organisé par les Chemins de fer nationaux égyptiens et les Industries de défense soudanaises. Au même moment, d’autres continuent de fuir : plus de 65 000 Soudanais ont franchi la frontière du Tchad en un peu plus d’un mois (environ 1 400 personnes par jour), selon un rapport publié en juin par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR)…Mais, selon les correspondants de l’AFP sur place, la sécurité reste précaire, les infrastructures publiques sont en ruine, les services de santé rares, le réseau d’eau très endommagé, plusieurs quartiers toujours privés d’électricité. « Les choses s’amélioreront lentement », assure Maryam Ahmed Mohamed, 52 ans, qui veut rentrer avec ses deux filles à Omdourman, la ville jumelle de Khartoum. « Au moins, nous serons à la maison avec notre famille et nos amis », dit-elle.
AFRIQUE DE L’OUEST SENEGAL SELON RFI : Sénégal: une enquête sur les violences politiques observées entre 2021 et 2024 officiellement ouverte. Au Sénégal, l’enquête sur les violences politiques observées entre 2021 et 2024 est officiellement ouverte. Au moins 80 personnes sont mortes et des dizaines d’autres grièvement blessées durant ces années lors d’affrontements avec les forces de l’ordre ou lors d’échauffourées entre civils. C’est le ministre de la Justice qui a déclenché la procédure. Dans un courrier adressé au Procureur général, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, demande formellement l’ouverture d’une enquête pour faire toute la lumière sur ces évènements…Le procureur de la République de Dakar, Ibrahima Ndoye, est donc chargé de mener cette enquête très sensible afin de déterminer les éventuelles responsabilités et décider des poursuites, aussi bien contre les civils que les forces de l’ordre ou les dirigeants politiques. Entre 2021 et 2024, partout dans le pays, au moins 80 personnes sont mortes lors de manifestations à caractère politique, bien souvent tuées par balles. En plus de ces décès, des citoyens affirment avoir été victimes d’actes de torture. Une loi d’amnistie votée dans les dernières semaines du mandat de Macky Sall avait contrarié les espoirs de justice. Mais de nombreux juristes ont toujours affirmé que cette amnistie ne pouvait en aucun cas couvrir les faits les plus graves. Les premières convocations devraient avoir lieu rapidement. Il s’agira de membres de familles endeuillées, mais aussi des victimes de torture.
AFRIQUE LES GUERRES PROVOQUENT LA FAIM SELON RFI : La faim dans le monde baisse légèrement mais continue de progresser en Afrique. Conflits armés, sécheresses, stagnation de la production agricole… La FAO dresse un panorama sombre de l’insécurité alimentaire en Afrique. À ces fragilités structurelles s’ajoutent les conséquences des chocs récents comme la pandémie de Covid-19, la guerre en Ukraine et la flambée des prix. Les aliments les plus nutritifs – fruits, lait, œufs – deviennent ainsi inaccessibles pour une large part des ménages…Un nouvel indicateur mondial, validé cette année, montre que seul un quart des enfants africains mangent suffisamment varié, mettant ainsi en avant des carences, des retards de croissance et des vulnérabilités. « Certains enfants en Afrique ne voient pas ou ne verront pas ces aliments dans leurs assiettes avant l’âge de 7 ou 8 ans. Le but, ce n’est pas juste de manger. C’est de manger bien, pour assurer une bonne santé et un développement aussi bien physique qu’intellectuel », précise David Laborde…Parmi les pays les plus touchés figurent le Nigeria, la Somalie, le Soudan ou encore la République centrafricaine. À l’inverse, le Maroc et l’Algérie affichent de meilleurs indicateurs nutritionnels.
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✨ Message fort à la diaspora : Quand tu te sens « foiré », tu t’isoles. Mais pourquoi ?
Parce que tu crois que personne ne comprendrait ta douleur.
Tu préfères disparaître plutôt que d’avouer que tu vas mal.
Tu caches ta tempête derrière un sourire fatigué.
Mais même un roi tombe. Même un croyant doute.
Ta vraie force, c’est de te relever. Même en silence. Même seul.
Et si tu n’oses pas demander de l’aide,
ce n’est pas que tu es faible.
C’est souvent la fierté… ou la peur de déranger.
Demander de l’aide, ce n’est pas faiblir. C’est grandir.
Tu n’es pas seul. Tu traverses juste la phase qui te façonne.
Alors ne t’éteins pas. Reviens à la lumière. Elle est en toi.
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