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NECROLOGIE : Les œuvres les plus admirées de John Le Carré, disparu à l’âge de 89 ans Actualités 14 décembre 2020

14 décembre 2020 à 20h28 - 1807 vues

Par RadioTamTam

John le Carré, décédé à l’âge de 89 ans au Royaume-Uni, a écrit 25 romans et vendu quelque 60 millions de livres dans le monde entier.

Voici un choix des œuvres les plus admirées de John le Carré, décédé à l’âge de 89 ans, samedi 12 décembre, au Royaume-Uni. Depuis le début de sa carrière littéraire entamée en 1961, l’auteur a écrit 25 romans, dont la plupart ont inspiré des films, et vendu quelque 60 millions de livres dans le monde entier.

« L’espion qui venait du froid » (1963)

Le troisième roman de Le Carré, écrit alors que le jeune David Cornwell (son vrai nom) travaillait encore pour les services secrets britanniques, a rencontré instantanément le succès.

Grand roman de la guerre froide, il raconte comment Alec Leamas, un agent britannique du MI6 approchant de la retraite, est incité à traverser le Mur séparant Berlin-Est de Berlin-Ouest, pour une dernière mission.

Pour l’adaptation au cinéma du livre en 1965, Richard Burton endossa le rôle principal.

« La Taupe » (1974)

Il s’agit d’une chasse aux taupes dans les couloirs du « Cirque », comme Le Carré surnommait le service de renseignements extérieurs du Royaume-Uni (MI6).

Ce roman fait partie d’une trilogie des années 1970 : le héros timide de Le Carré, George Smiley, y déjoue les pièges de son rival soviétique, Karla.

Le roman a été adapté à la télévision - avec Alec Guinness pour incarner Smiley - et au cinéma en 2011, avec une distribution de stars comprenant Gary Oldman, Colin Firth, John Hurt et Benedict Cumberbatch.

« La petite fille au tambour » (1983)

Le Carré surprend et captive en consacrant ce roman au conflit israélo-palestinien : un chef espion israélien manipule Charlie, une belle actrice anglaise radicale, et la persuade de se faire agent double pour attirer un terroriste palestinien.

En 1984, film a donné lieu à un long-métrage, mal accueilli, avec Diane Keaton dans le rôle-titre.

Le Sud-Coréen Park Chan-wook en a tiré une mini-série en 2018.

« Un pur espion » (1986)

Retourné par un maître espion charismatique tchèque, Magnus Pym est un agent double britannique en fuite du MI6.

L’action alterne présent et passé, servie par un choix de personnages extraordinaires, dont le père de Pym, inspiré du propre père escroc de Le Carré.

« Écrire 'Un pur espion' est probablement ce qu’un psy très sage m’aurait conseillé de faire », écrira plus tard l’auteur.

« Le directeur de nuit » (1993)

À la recherche d’un nouveau thème après la fin de la guerre froide (1945-1989), Le Carré imagine cette fois une mission secrète destinée à faire tomber un trafiquant d’armes britannique.

Le roman a été adapté en mini-série télévisée en 2016, avec Tom Hiddleston dans le rôle de l’ancien soldat britannique Jonathan Pine, et Hugh Laurie pour incarner la cible : Richard Onslow Roper, « le pire homme au monde ».

« La constance du jardinier » (2011)

Ce thriller captivant, situé au Kenya, dépeint en particulier les machinations des multinationales du secteur pharmaceutique.

En 2005, dans une adaptation au cinéma, Ralph Fiennes a incarné le diplomate britannique enquêtant sur la mort de sa femme. Rachel Weisz a remporté un Oscar pour son rôle d’épouse militante au destin tragique.

source : ouest-France.fr

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