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Cybersécurité : le FMI appelle les pays à travailler ensemble Start-up 16 janvier 2020

16 janvier 2020 à 18h43 - 2947 vues

par RadioTamTam

Pour créer un monde cyber-sécurisé, nous devons être aussi rapides et intégrés au niveau mondial que les criminels. Faire face à une menace mondiale avec des ressources locales ne sera pas suffisant. Les pays doivent faire plus au niveau interne et international pour coordonner leurs efforts. Cet appel a été lancé par un expert du Fonds monétaire international (FMI) dans un blog publié cette semaine.

Premièrement, nous devons développer une meilleure compréhension des risques: la source et la nature des menaces et la manière dont elles peuvent influer sur la stabilité financière. Nous avons besoin de plus de données sur les menaces et sur l’impact des attaques réussies pour mieux comprendre les risques», a expliqué David Lipton.

«Deuxièmement, nous devons améliorer la collaboration sur les renseignements sur les menaces, les rapports d’incidents et les meilleures pratiques en matière de résilience et d’intervention. Le partage d’informations entre le secteur privé et le secteur public doit être amélioré, par exemple en réduisant les obstacles empêchant les banques de signaler les problèmes aux autorités de surveillance financière et aux forces de l’ordre», a-t-l ajouté.

La cybercriminalité semble monter en flèche dans le monde, causant d’énormes dégâts financiers et administratifs, et ruinant la vie des populations.

Une Afrique mal préparée

En Afrique, un continent ou bon nombre d’institutions tant privées que gouvernementales semblent mal préparées et mal équipées pour se protéger contre les cyberattaques, la cybercriminalité bat son plein et les cybercriminels continuent à s’enrichir.

La cybercriminalité coûte à l’économie nigériane la somme de 500 millions de dollars (environ 300 milliards de Francs CFA) chaque année, tandis que l’Afrique du Sud perd 2,2 milliards de rands (environ 90 milliards FCFA) par an en raison de cyberattaques.

Face à de monstrueuses pertes financières pareilles, le FMI tient à rappeler les pays que l’union fait la force. Différentes agences publiques au sein d’un pays doivent communiquer de manière transparente, et le partage d’informations entre les pays doit s’améliorer, recommande le FMI.

«Troisièmement, les approches réglementaires connexes doivent parvenir à une plus grande cohérence. Aujourd’hui, les pays ont des normes, des réglementations et une terminologie différentes. La réduction de cette incohérence facilitera davantage la communication», a affirmé David Lipton.

Enfin, sachant que des attaques viendront, les pays doivent être prêts à y faire face. Des protocoles de préparation et de réponse aux crises devraient être élaborés au niveau national et transfrontalier, afin de pouvoir répondre et reprendre les opérations dans les meilleurs délais.

Les exercices de crise sont devenus cruciaux pour renforcer la résilience et la capacité de réagir, en révélant des lacunes et des faiblesses dans les processus et la prise de décision, a-t-il indiqué.

Par Issa SIKITI DA SILVA

FamilleAquitaine

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