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AFRIQUE 2050 POLITIQUE Mali : Ibrahim Boubacar Keita sous la pression des magistrats et des opposants Afrique 2050 10 juillet 2020

10 juillet 2020 à 15h31 - 1969 vues

Par la rédaction de RadioTamTam

Le président malien, Ibrahim Boubacar Keita (IBK) pourra-t-il tenir sous la pression sans cesse croissante des classes socio-professionnelles? Alors que des mouvements et partis de l’opposition réclament à cor et à cri son fauteuil, il s’est mis à dos les acteurs de la justice, lors de son adresse à la nation le mercredi 8 juillet.

Sales temps pour le chef d’État malien, IBK. Depuis quelques semaines, la pression des forces de l’opposition, notamment le mouvement du 5 juin (M5- F…p) ne cesse de tenir des meetings pour réclamer urbi et orbi la démission sans débat du régime en place. En dépit des tentatives de réconciliation, la tension demeure intense. Ce vendredi 10 juillet, un mouvement d’humeur aura lieu sur la place de l’indépendance à partir de 12 heures locales.

Selon les organisateurs dudit mouvement, le premier citoyen malien n’a d’égard pour personne dans le pays. Ils en veulent pour preuve, la dernière rencontre qu’ils ont tenue avec le chef de l’État. Au lieu d’indiquer sa position, IBK a renvoyé ses vis-à-vis vers les partis de la mouvance présidentielle. C’est un mépris pour eux, clament-ils, car, la clé du dénouement de la crise est entre les mains du président et non de ses soutiens.

L’opposition incisive et radicale

Les derniers développements de l’actualité au Mali semblent en porte-à-faux avec l’espoir que nourrit le chef de l’État. Désormais, l’opposition brandit l’article de la constitution qui autorise la désobéissance civile. C’est d’autant plus grave que les leaders de l’opposition dont l’ancien mentor du président IBK soient dans ce mouvement qui soutient le renversement du pouvoir au cas où le chef de l’État ne serait pas prêt à abandonner son projet.

Les magistrats enragés contre IBK

Dans son adresse à la nation le mercredi 8 juillet, le chef de l’État a jeté un pavé dans la mare des magistrats. Pour le chef de la magistrature suprême, la justice est non seulement lente sur les dossiers des justiciables mais aussi corrompue. Il a voué presqu’aux gémonies les hommes en toges noires.

La réponse de la bergère au berger ne s’est pas fait attendre. Les deux syndicats des magistrats, le syndicat autonome de la magistrature (Sam) et le syndicat libre de la magistrature (Sylima) ont, au travers d’un communiqué conjoint, fustigé les propos désobligeant du chef de l’Etat. Ils ont fait savoir que le Mali est le seul pays africains où moins d’un pour cent du budget est consacré à la justice. Ainsi, les magistrats travaillent dans des conditions exécrables et ne sauraient être remercier par le revers de la main.

Les politiciens plus que corrompus…

Visiblement sur les nerfs, les magistrats se sont laissés aller. Ils ont évoqué des sujets qui fâchent. Pour les deux syndicats, aucun magistrat n’a été accablé par les différents rapports d’audit. Même les politiciens qui ont épingles sont sous le couvert d’une immunité.

Lorsque la justice demande la levée de cette couverture, elle n’a jamais de suite ou de suite favorable. Dans ces conditions, accusés les acteurs de la justice de corrupteur est tout le contraire de la réalité. Les magistrats invitent le chef de l’État à reconsidérer sa position sur la question.

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