GABON : Subvention à la presse gabonaise : 400 millions de FCFA et une polémique persistante Actualité Afrique 2050 15 avril 2025

15 avril 2025 - 15:38 - 455vues
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À propos de Félicité Amaneyâ Râ VINCENT - Rédactrice en chef à RADIOTAMTAM AFRICA , Félicité s'engage à façonner la radio de demain pour une Afrique prospère, inspirante , et prête à illuminer le monde. Nous Contacter
À l’approche des élections présidentielles de 2025, une vague de controverses entoure la subvention accordée à la presse écrite et en ligne par l’État gabonais. Une enveloppe de près de 400 millions de FCFA a été allouée sous la responsabilité de Laurence Ndong, ministre de la Communication et des Médias. Mais sa gestion est aujourd’hui remise en question.
Dans les coulisses du secteur médiatique, plusieurs voix s’élèvent pour dénoncer une répartition jugée opaque et inéquitable. Les principaux acteurs de la presse en ligne s’interrogent : où est réellement allé cet argent ? Une question d’autant plus pressante que les conditions de travail des journalistes restent précaires, et que cette aide, tant espérée, représentait un souffle d’espoir pour de nombreux organes fragilisés.
Certains accusent la ministre d’avoir favorisé une pseudo-coalition reçue au ministère sans consultation préalable de leurs confrères. Une démarche perçue comme illégitime, voire entachée de soupçons de corruption, comme le rapporte Le Mbandja dans son édition du 14 avril 2025.
De nombreux directeurs de presse et éditeurs disent s’être sentis lésés, ignorés, voire trahis. Face à cette frustration, ils ont préféré attendre la fin du processus électoral pour relancer publiquement le débat, estimant que la question mérite d’être traitée avec la plus grande transparence.
Pourquoi une subvention censée soutenir un secteur aussi vital que la presse déclenche-t-elle autant de remous ? C’est la question que posent désormais plusieurs rédactions, d’autant que beaucoup d’entre elles ont volontairement fait preuve de retenue durant la période électorale, contribuant ainsi au bon déroulement du scrutin.
Il appartient désormais aux autorités, et notamment au président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, qui a fait de la dignité des professionnels des médias un axe fort de son mandat, de rétablir la confiance au sein du secteur.
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