© Revue de presse des médias africains du 20 mars 2025 REVUE DE PRESSE 20 mars 2025

20 mars 2025 - 12:38 - 594vues
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✍ Par Félicité Amaneyâ Râ VINCENT
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AFRIQUE CENTRALE GABON SELON RADIOTAMTAM AFRICA : Finance : Le Gabon honore ses engagements en réglant ses arriérés de dette auprès de la Banque mondiale. Le 19 mars 2025, le gouvernement gabonais a annoncé avoir procédé au paiement de 17,9 milliards de francs CFA pour apurer ses arriérés auprès de la Banque mondiale. Une annonce qui s’inscrit dans une volonté de restaurer la confiance des bailleurs de fonds internationaux et de redresser la situation financière du pays.
Un paiement discret, mais stratégique
Contrairement aux grandes annonces publiques, le règlement de cette dette n’a fait l’objet que d’un simple communiqué officiel du ministère du Budget, des Comptes publics et de la Dette. La Banque mondiale, de son côté, n’a pas encore confirmé la réception des fonds, mais l’initiative gabonaise marque une étape importante dans la gestion financière du pays.
Un poids de l’ancienne administration
Le gouvernement a tenu à préciser que cette dette était un héritage de la gestion antérieure au 30 août 2023, faisant référence à la période précédant le coup d’État ayant porté le général Brice Clotaire Oligui Nguema au pouvoir. Cette clarification vise à distinguer la politique économique actuelle de celle du régime précédent, accusé d’avoir accumulé des dettes sans suivi rigoureux.
Des pressions financières croissantes
En janvier dernier, la Banque mondiale avait exprimé son mécontentement face à l’accumulation des impayés, estimés alors à 17 milliards de francs CFA. Mais cette institution n’est pas la seule à réclamer ses créances : la Banque africaine de développement (BAD) a également exercé des pressions sur Libreville pour qu’il honore ses engagements financiers.
Une dette colossale à maîtriser
Avec une dette publique atteignant 8 000 milliards de francs CFA, soit 70% du PIB, le Gabon doit poursuivre ses efforts pour rééquilibrer ses finances et rassurer ses partenaires économiques. À l’approche de l’élection présidentielle d’avril 2025, ce règlement symbolique pourrait envoyer un signal fort aux investisseurs et aux institutions internationales.
Quel impact pour l’avenir ?
✅ Rétablir la crédibilité du Gabon auprès des bailleurs de fonds
✅ Améliorer l’accès à de futurs financements internationaux
✅ Réduire le risque d’isolement financier du pays
Toutefois, le défi reste immense : réduire la dette structurelle, éviter un nouveau cycle d’endettement et relancer la croissance économique pour ne plus dépendre uniquement des aides extérieures.
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AFRIQUE CENTRALE RDCONGO SELON JEUNE AFRIQUE : Est de la RDC : Kinshasa annonce un cessez-le-feu décidé par Félix Tshisekedi et Paul Kagame. Réunis au Qatar, les présidents congolais et rwandais sont convenus d’un cessez-le-feu dans l’est de la RDC, selon Kinshasa. « Un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel vient d’être décidé entre la RDC et le Rwanda », a indiqué sur X Tina Salama, porte-parole du chef de l’État congolais. Félix Tshisekedi et Paul Kagame ont échangé ce mardi 18 mars à Doha. L’information, révélée par l’agence Reuters, a été confirmée à Jeune Afrique par un membre du gouvernement congolais puis finalement officialisée via un communiqué. La rencontre s’est déroulée en présence de l’émir du Qatar, Tamim Ben Hamad Al Thani, et a été organisée dans le plus grand secret. Les deux présidents ont évoqué la situation dans l’est de la RDC, où les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, se sont emparés des villes de Goma et Bukavu. Cet entretien survient au lendemain de l’annulation, par le M23, de sa participation à des pourparlers directs avec les autorités congolaises – ils devaient avoir lieu ce mardi à Luanda, sous l’égide cette fois du médiateur angolais, João Lourenço. Les rebelles et leur vitrine politique, l’Alliance Fleuve Congo (AFC), ont justifié ce revirement de dernière minute par l’annonce de nouvelles sanctions imposées par l’Union européenne (UE).
AFRIQUE CENTRALE ENCORE LA RDCONGO SELON JEUNE AFRIQUE : Est de la RDC : les religieux congolais rencontrent Emmanuel Macron à Paris. Les représentants des Églises protestante et catholique de RDC reprennent leur bâton de pèlerin. Ils sont à Paris pour rencontrer le président français Emmanuel Macron, à leur demande. La délégation est composée de Fulgence Muteba, évêque de Lubumbashi et président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), de l’évêque Donatien Nshole, secrétaire national de la Cenco, ainsi que du révérend-pasteur André Bokundoa, président de l’Église du Christ au Congo (ECC) et associé au révérend Éric Nsenga, porte-parole de l’ECC. Les membres de la délégation doivent discuter de leurs efforts de dialogue et de paix en RDC avec le président Emmanuel Macron, qui reste engagé sur ce dossier et qui mène très régulièrement des échanges téléphoniques avec les présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame, selon nos informations. « À cette occasion, le président de la République redira la nécessité d’un effort de paix négocié pour un cessez-le-feu, pour surmonter la crise actuelle et pour permettre à la RDC de recouvrer sa pleine souveraineté », explique l’Élysée.
AFRIQUE DE L’OUEST BURKINA FASO SELON JEUNE AFRIQUE : Au Burkina Faso, Idrissa Barry, l’un des dirigeants du mouvement politique Sens, a été enlevé. Après le coordinateur national de Sens, l’avocat Guy Hervé Kam, c’est cette fois une autre figure du mouvement politique qui a été ciblée au Burkina Faso. « Le mouvement Servir et Non Se Servir (Sens) exprime sa plus vive indignation et sa profonde inquiétude face […] à l’enlèvement brutal de Idrissa Barry, membre de sa coordination nationale, ce 18 mars à Ouagadougou », a écrit l’organisation dans un communiqué. L’homme aurait été enlevé « alors qu’il était en audience avec le président de la délégation spéciale à la mairie de Saaba », près de la capitale, précise Sens. Pour l’organisation, ce kidnapping constitue « une grave violation des droits humains et une menace directe contre toutes les voix critiques » au Burkina Faso. « Nous exigeons sa libération immédiate et sans condition », ajoute le communiqué, qui évoque le « climat de terreur et d’arbitraire qui continue de s’installer » dans le pays. « Nous appelons toutes les forces démocratiques et citoyennes à se mobiliser contre l’escalade répressive en cours ». Le 14 mars, Sens s’était indigné des attaques meurtrières dans la province de Banwa, visant majoritairement des populations peules. Des vidéos ayant circulé sur les réseaux sociaux faisaient état de pogroms commis par des assaillants identifiés comme étant des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), des civils recrutés par l’État burkinabè pour combattre les groupes terroristes. Le gouvernement avait nié être responsable de ces exactions.
AFRIQUE DE L’OUEST ENCORE LE BURKINA FASO SELON RFI : Burkina Faso: deux patrons de presse convoqués par le Conseil supérieur de la communication. Le 3 mars dernier, [deux] sites d’actualité avaient publié des extraits d’un discours du président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré sur leur page Facebook. Cette sortie du président avait été diversement appréciée par les internautes avec dans les commentaires, des mots parfois « malveillants, discourtois, voire injurieux » selon le Conseil supérieur de la communication, qui a donc décidé d’auditionner, hier, mardi 18 mars, les responsables de ces médias. Dans son message, le capitaine Ibrahim Traoré disait pour encourager les populations à accompagner le processus de transition, « il n’y a pas de raison de se démotiver parce que l’histoire nous a toujours donné raison, et l’histoire continue de nous donner raison ». Cet extrait publié par le journal en ligne lefaso.net, a suscité des commentaires sur sa page Facebook qualifiés de « malveillants, discourtois » voire « injurieux » à l’encontre du chef de l’État burkinabè. Le responsable du journal, qui a été convoqué notamment pour s’expliquer sur « la publication de ces commentaires », dit avoir explicité « le fonctionnement de la gestion des commentaires et comment les choses se sont passées ». Le deuxième média à répondre à la convocation était le site Burkina24, qui avait publié la vidéo du discours du président de la transition au Burkina Faso. Ce qui avait également suscité des commentaires désobligeants de la part de nombreux internautes. Après les auditions, un procès-verbal sera transmis au collège des conseillers. C’est à ce niveau qu’une décision sera prise, sanctions ou avertissement.
AFRIQUE CENTRALE TCHAD SELON RFI : Tchad: le journaliste Olivier Monodji attend toujours une première audition par le juge d’instruction. Au Tchad, cela fait deux semaines ce mercredi 19 mars que le journaliste Olivier Monodji, directeur de publication de l’hebdomadaire Le Pays, et l’un des correspondants de RFI dans le pays, a été arrêté, de même que deux autres journalistes et un homme d’affaires. Depuis cette date, ils attendent une première audition par le juge d’instruction. Après plusieurs jours de garde à vue, ils ont été formellement accusés le 11 mars « d’intelligence avec une puissance étrangère », « atteinte à la sureté de l’État » ou encore « complot », et écroués à la maison d’arrêt de Klessoum. Depuis cette date, ils attendent une première audition par le juge d’instruction nommé dans cette affaire, mais elle n’intervient toujours pas, ce qui interpelle l’avocat d’Olivier Monodji, Me Amos Allata, joint par François Mazet, du service Afrique de RFI. « C’est difficile à expliquer parce que, lorsqu’on lui a notifié les charges qui pèsent contre lui, nous avons fait diligence pour demander au juge quand est-ce qu’il sera entendu au fond. Il nous a laissé comprendre que ce serait la semaine passée. Malheureusement, on est resté dans une situation assez floue et le seul argument qu’il nous oppose, c’est qu’il n’a pas encore compulsé le dossier », rapporte-t-il.
AFRIQUE DE L’OUEST NIGERIA SELON TV5 MONDE : Nigeria: incendie sur l’un des principaux oléoducs du pays. Un incendie a touché l’un des plus importants oléoducs du Nigeria, le plus grand producteur de pétrole du continent, a annoncé mardi la police de l’Etat de Rivers (sud), sans donner de détails sur les dégâts…La police de Rivers a également précisé avoir arrêté deux personnes pour « acte de sabotage potentiel ». Le Trans Niger Pipeline (TNP) transporte le pétrole brut des champs onshore du sud du Nigeria jusqu’au terminal d’exportation de Bonny, situé dans l’offshore nigérian. En réalité, la gestion de l’oléoduc est désormais entre les mains du consortium Renaissance Africa Energy, qui a finalisé la reprise des actifs onshore de Shell dans le delta du Niger la semaine dernière…Les fuites de pétrole sont fréquents dans la région en raison du manque d’entretien des oléoducs, mais également d’actes de vandalisme. Les groupes armés, mais aussi des habitants, siphonnent régulièrement le brut des pipelines appartenant aux grandes compagnies pétrolières qu’ils raffinent ensuite sur des sites illégaux et revendent au marché noir.
AFRIQUE DE L’OUEST ENCORE LE NIGERIA SELON TV5 MONDE : Crise politique dans le sud du Nigeria: le président déclare l’état d’urgence dans l’Etat de Rivers. Le président nigérian Bola Ahmed Tinubu a déclaré mardi soir l’état d’urgence dans l’Etat méridional de Rivers, riche en pétrole et déchiré depuis plus d’un an par un conflit politique entre l’actuel gouverneur et son prédécesseur. « Il est devenu inévitable (…) de déclarer l’état d’urgence dans l’Etat de Rivers à compter d’aujourd’hui », a annoncé le chef de l’Etat du pays le plus peuplé d’Afrique dans une allocution en direct à la chaîne de télévision nationale, NTA. Depuis fin 2023, une violente crise d’influence divise les structures politiques de l’Etat de Rivers, opposant le gouverneur Siminalayi Fubara, élu quelques mois plus tôt, à son prédécesseur Ezenwo Nyesom Wike, aujourd’hui ministre du gouvernement d’Abuja, la capitale fédérale…Le président nigérian Bola Ahmed Tinubu a déclaré mardi soir l’état d’urgence dans l’Etat méridional de Rivers, riche en pétrole et déchiré depuis plus d’un an par un conflit politique entre l’actuel gouverneur et son prédécesseur…Depuis fin 2023, une violente crise d’influence divise les structures politiques de l’Etat de Rivers, opposant le gouverneur Siminalayi Fubara, élu quelques mois plus tôt, à son prédécesseur Ezenwo Nyesom Wike, aujourd’hui ministre du gouvernement d’Abuja, la capitale fédérale.
AFRIQUE DE L’OUEST MALI SELON LE MONDE : Le Mali se retire à son tour de l’Organisation internationale de la francophonie. Le Mali, pays dirigé par une junte ayant rompu avec la France, a annoncé son retrait de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), mardi 18 mars, au lendemain d’une annonce similaire de ses voisins et alliés nigérien et burkinabé…Le Mali avait été suspendu de l’OIF en août 2020, après un coup d’Etat militaire qui a renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta, à la tête depuis 2013 de ce pays plongé depuis des années dans une crise sécuritaire, politique et économique. L’organisation avait appelé à la libération du président Keïta « ainsi qu’à la mise en place, dans les meilleurs délais, d’un gouvernement de transition conduit par une autorité civile »…Etablie à Paris, l’OIF a pour mission de promouvoir la « langue française et la diversité culturelle et linguistique », « la paix, la démocratie et les droits de l’homme », ou encore « d’appuyer l’éducation ».
AFRIQUE DE L’OUEST CÔTE D’IVOIRE SELON LE MONDE : En Côte d’Ivoire, trois des principaux opposants exclus de la liste électorale. A sept mois de la présidentielle du 25 octobre, le casting du scrutin se précise avec la publication, lundi 17 mars, par la Commission électorale indépendante (CEI), de la liste électorale provisoire. 8,7 millions d’électeurs y figurent, dont 969 000 nouveaux, mais les noms de trois des plus importants opposants du pays, déclarés à la magistrature suprême, en sont absents. L’ancien président Laurent Gbagbo, son ex-bras droit Charles Blé Goudé et son ex-premier ministre Guillaume Soro sont exclus à cause de condamnations judiciaires. En revanche, Tidjane Thiam y figure bel et bien. Une incertitude existait car le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), principal parti d’opposition, était au cœur d’une controverse sur sa double nationalité franco-ivoirienne depuis le début de l’année…Les partis des exclus, de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé, ainsi que le mouvement politique de Guillaume Soro en exil depuis 2019, ont d’ores et déjà annoncé qu’ils exigeraient la réintégration de leurs leaders respectifs – tout électeur a quinze jours pour déposer un recours. Le Parti des peuples africains (PPA-CI) de Laurent Gbagbo a estimé que l’exclusion de son candidat de la liste électorale provoquerait des « tensions ».
AFRIQUE DE L’OUEST GHANA SELON LE MONDE : Ghana : le compte X du président piraté dans le cadre d’une arnaque à la cryptomonnaie. Le compte officiel sur le réseau social X du président ghanéen, John Dramani Mahama, a été piraté pendant quarante-huit heures. Des cybercriminels l’ont utilisé pour promouvoir un projet frauduleux de cryptomonnaie, a confirmé le porte-parole de la présidence, Félix Kwakye Ofosu, mardi 18 mars. Le piratage, qui a commencé samedi, a été remarqué pour la première fois dimanche lorsque le compte compromis a commencé à publier des messages de soutien à « Solana Africa », une arnaque prétendant être « dirigée par le président ghanéen, John Mahama, pour rendre les paiements gratuits à travers l’Afrique en utilisant la blockchain Solana »…Un tel piratage met en évidence les préoccupations croissantes suscitées par la montée des escroqueries liées aux cryptomonnaies en Afrique, où les actifs numériques ont gagné en popularité, mais où la surveillance réglementaire reste faible. Les escrocs détournent fréquemment des comptes vérifiés pour promouvoir de fausses opportunités d’investissement. En juillet 2023, le compte X du chef de l’opposition sud-africaine, Julius Malema, avait été piraté et utilisé pour promouvoir un projet frauduleux de NFT. Le Maroc avertissait également début mars qu’un faux compte X au nom du chef de gouvernement, Aziz Akhannouch, promouvait « une supposée monnaie marocaine numérique » : là encore, il s’agissait d’une arnaque.
AFRIQUE ALGERIE/FRANCE SELON LE MONDE : La justice française refuse les demandes d’extradition vers l’Algérie d’un ancien ministre algérien. La justice française a émis un avis défavorable, mercredi 19 mars, aux six demandes d’extradition vers l’Algérie d’Abdeslam Bouchouareb, ministre de l’industrie et des mines de 2014 à 2017 sous la présidence d’Abdelaziz Bouteflika, mettant définitivement fin à cette procédure. Evoquant les « conséquences d’une gravité exceptionnelle » que pourrait avoir cette extradition en raison de « l’état de santé et de l’âge » de M. Bouchouareb, 72 ans, la chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Aix-en-Provence a estimé que cela porterait atteinte à l’article 3 de la convention européenne des droits de l’homme et à l’article 5 de la convention d’extradition franco-algérienne de 2019. L’Algérie réclamait depuis près de dix-huit mois l’extradition de M. Bouchouareb, désormais installé dans les Alpes-Maritimes, afin qu’il exécute cinq peines d’emprisonnement de vingt ans chacune et afin de le poursuivre dans un sixième dossier d’infractions économiques et financières…Me Bohbot a toujours présenté son client comme une victime des « purges » de l’après-Bouteflika, contraint à la démission par le mouvement populaire de contestation du Hirak, en avril 2019.
AFRIQUE DE L’OUEST SENEGAL SELON LE MONDE : Au Sénégal, plus de 400 candidats à l’émigration arrêtés en quelques jours.La gendarmerie sénégalaise a annoncé avoir interpellé 59 candidats à « l’émigration irrégulière » dans un village sur la côte atlantique, portant à plus de 400 le nombre de personnes arrêtées depuis vendredi 14 mars…Dans l’espoir d’atteindre l’Europe, de plus en plus de personnes migrantes, en majorité des jeunes sans emploi en quête d’une vie meilleure, empruntent la dangereuse route maritime pour rejoindre les Canaries depuis les côtes ouest-africaines. « Ce nouvel épisode s’inscrit dans une dynamique alarmante », ont réagi mardi des ONG, exprimant leur « vive préoccupation face à la recrudescence de la migration irrégulière », dans un communiqué signé par Action pour les droits humains et l’amitié (ADHA) et le Mouvement international d’apostolat des milieux sociaux indépendants (Miamsi-Sénégal). « La migration irrégulière est avant tout le symptôme d’un malaise plus profond, marqué par le manque d’opportunités économiques, la précarité de l’emploi et l’absence de perspectives viables pour la jeunesse », dénonce le communiqué.
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