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AFRIQUE : REVUE DE PRESSE UN APERCU SUR L'ACTUALITE AFRICAINE du 31 août 2022 Afrique 2050 31 août 2022

31 août 2022 à 20h17 - 1618 vues

Par Félicité VINCENT

L’insurrection islamiste aux portes de Bamako


La violence des groupes islamistes militants s’accélère au Mali. Une insurrection complexe avance dans le nord, le centre et de plus en plus dans le sud du pays, menaçant sa stabilité. La situation sécuritaire s’est fortement détériorée au Mali depuis la prise du pouvoir par la junte militaire en août 2020. En effet, les groupes islamistes militants menacent maintenant Bamako. Cette accélération de la violence des groupes islamistes militants se manifeste au cours du temps ainsi qu’en termes de territoire qu’elle couvre. En matière de temps, la violence extrémiste s’est davantage empirée chaque trimestre depuis le coup d’État militaire que sur chaque trimestre avant la prise du pouvoir par la junte. Les décès liés à la violence des islamistes militants en 2022 ont déjà surpassé ceux de n’importe quelle année précédente. Par ailleurs, les décès devraient augmenter de presque 150 % comparé à 2021. Les civils sont les victimes de la majorité de cette violence. Les groupes islamistes militants ont assassiné trois fois plus de civils en 2022 qu’en 2021. Il y a eu plus de morts civils pendant chacun des deux premiers trimestres de 2022 que pendant toute année précédente. La violence liée aux groupes islamistes militants s’est accélérée en 2022. Entre mai et août 2022, il s’est produit 20 % de plus d’événements violents impliquant les groupes islamistes militants qu’au cours des quatre premiers mois de l’année. L’essor de la violence des groupes islamiste militants au Mali se distingue aussi du fait de sa diffusion géographique. Le Front de libération du Macina (FLM), qui fait partie de la coalition du Jama’at Nusrat al Islam wal Muslimin (JNIM), a conduit la croissance de la violence dans le centre et le sud du Mali. Centre d’Études Stratégiques de l’Afrique

 

Ethiopie : Addis-Abeba a lancé un raid de drone sur Mekele, la capitale de la région rebelle du Tigré


La capitale du Tigré, Mekele, a été touchée par des frappes aériennes nocturnes, ont indiqué mercredi les autorités rebelles de cette région du nord de l’Ethiopie et un responsable hospitalier. « Raid nocturne de drone sur Mekele, pas de cible militaire imaginable », a tweeté Getachew Reda, porte-parole des autorités rebelles du Tigré, en conflit depuis novembre 2020 avec le gouvernement fédéral. Le Dr Kibrom Gebreselassie, responsable du principal hôpital de Mekelle, évoque sur Twitter un « raid de drone à Mekele, vers minuit » ayant fait des « victimes ». Le Dr Kibrom Gebreselassie, directeur médical de l’hôpital Ayder, principal établissement de Mekele, a évoqué sur Twitter un « raid de drone à Mekele, vers minuit », dans la nuit de mardi à mercredi, ayant fait des « victimes arrivant à l’hôpital ». Les journalistes n’ont pas accès au nord de l’Ethiopie, rendant impossible toute vérification indépendante. Les réseaux de téléphonie mobile et d’internet dans ces zones sont également aléatoires. RTBF

 

 

Disparitions forcées, un phénomène toujours récurrent au Burundi


En dépit des déclarations officielles du gouvernement actuel du Burundi, le phénomène des disparitions forcées n’a pas disparu dans le pays et plusieurs témoins confirment la persistance de cas d’enlèvement. Un phénomène qui empêche par ailleurs les familles des victimes de faire leur deuil. « Les gens disparaissent et sont retrouvés sans vie, d’autres sont arrêtés et enlevés pour ne plus les retrouver… » Avant de se confier à la DW, le jeune homme de 33 ans qui s’exprime a requis l’anonymat. Chômeur depuis la fin de ses études secondaires et ancien militant de l’opposition, il continue à suivre les cas de disparitions et leur persistance l’inquiète. « Si on essaie de se renseigner dans tout le pays, on entend souvent des cas d’enlèvement et après on retrouve ces personnes mortes au bord des routes ou dans les rivières. Des gens sont arrêtés sans mandat d’arrêt et le lendemain on les retrouve morts ou ils disparaissent sans laisser de traces » explique t-il. Depuis 1960, le Burundi a connu au moins une crise socio-politique par décennie. Des gens sont morts assassinés, d’autres ont été enlevés et portés disparus. Hantés par les souvenirs traumatisants ou par peur des représailles, rares sont les témoins qui acceptent de parler. Un étudiant qui a assisté à l’enlèvement d’un proche dans son quartier a également accepté de témoigner. Six ans plus tard, il éprouve toujours des difficultés à relater les faits. DW

 

La population libyenne lassée par des combats à répétition


« Peur », « traumatismes »… la capitale libyenne a été le théâtre ces derniers jours de combats violents entre groupes armés, faisant plus de 30 morts et suscitant un profond abattement chez une population lassée par une instabilité chronique et une crise politique sans fin. Le calme semblait régner lundi à Tripoli pour la deuxième journée de suite. Les commerces ont rouvert, les services municipaux ont entrepris le déblayage des débris, des techniciens de la compagnie électrique sont mobilisés pour rétablir l’électricité. Mais les habitants sont sous le choc après des affrontements d’une grande intensité entre milices rivales, au milieu des civils, qui ont fait rage de vendredi à l’aube jusqu’à samedi soir. Des dizaines de bâtiments éventrés portent les stigmates de ce week-end (vendredi et samedi en Libye, ndlr) sanglant où déflagrations et tirs nourris ont retenti sans répit aux quatre coins de la ville. « C’était une vraie guerre », raconte à l’AFP Manal (prénom changé), une riveraine. « J’ai eu peur pour ma famille. Mon bébé sursautait dans son sommeil et s’est réveillé plusieurs fois à cause des bombardements. Je ne savais pas quand ça allait se terminer », ajoute cette quadragénaire qui « hésite maintenant à quitter Tripoli de peur que ça reprenne ». VOA

 

Sécheresse dans le monde : l’ONU s’inquiète d’un épisode « La Niña » d’une durée sans précédent pour ce siècle


L’épisode actuel du phénomène climatique La Niña, notamment responsable de l’aggravation de la sécheresse dans la corne de l’Afrique, devrait avoir une durée sans précédent pour ce siècle et persister au moins jusqu’à la fin de l’année, a indiqué l’Onu mercredi. Il s’agirait pour ce siècle du premier épisode La Niña s’étendant sur trois hivers consécutifs dans l’hémisphère Nord (ou trois étés consécutifs dans l’hémisphère Sud), selon le nouveau bulletin publié par l’Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence onusienne. « Un épisode la Niña qui s’étend sur trois années consécutives est vraiment exceptionnel », souligne le secrétaire général de l’OMM, le Finlandais Petteri Taalas, dans le bulletin. Si cela venait à se confirmer, ce ne serait que la troisième fois depuis 1950 que ce phénomène est observé pendant trois hivers consécutifs, selon l’OMM. Selon le bulletin, l’actuel épisode La Niña, qui s’est amorcé en septembre 2020, devrait se poursuivre au cours des six prochains mois. Le phénomène La Niña – l’équivalent froid d’El Niño – provoque un refroidissement d’une partie des eaux de surface du Pacifique, influençant le cycle de précipitations et le climat de certaines régions du globe. RTBF

 

Soudan : après les conflits tribaux, l’impossible retour à la normale


Ayoub Haroun préfère rester dans un camp de fortune car il a trop peur des balles perdues dans son village du sud du Soudan, où un conflit tribal a emporté plusieurs de ses proches et sa maison. En juillet, 105 Soudanais ont été tués et 31 000 personnes déplacées après un affrontement entre les Haoussa, l’un des plus grands groupes ethniques d’Afrique, et les Barta, autre communauté africaine qui se revendique comme celle des habitants originels de l’Etat du Nil-Bleu, frontalier de l’Ethiopie. « Les tirs n’ont pas arrêté, de jour comme de nuit » pendant une semaine, raconte à l’AFP M. Haroun, qui vit désormais dans une école de Damazine, le chef-lieu du Nil-Bleu. En quelques heures, le bâtiment a été transformé en camp de déplacés pour accueillir les familles qui accouraient des villages alentour devenus champs de bataille. « Mon frère et mon neveu sont morts et ma maison a été brûlée, comme celles de tous mes proches », raconte encore ce fermier haoussa. Le Monde

 

Soudan du Sud : les anciens rebelles rejoignent l’armée unifiée


Les anciens rebelles du Soudan du Sud rejoignent officiellement l’armée unifiée. Mardi, des milliers de combattants dont d’anciens rebelles des camps rivaux de la guerre civile ont été intégrés dans l’armée du pays lors d’une cérémonie de remise de diplômes. L’unification des forces loyales au président Salva Kiir et à son rival, le vice-président Riek Machar, était une condition essentielle de l’accord de paix de 2018. Le traité a mis fin au conflit de cinq ans dans lequel près de 400 000 personnes ont trouvé la mort. Près de 22 000 hommes et femmes — issus des partis de Kiir et Machar ainsi que de l’Alliance de l’opposition sud-soudanaise — ont participé à l’événement, qui devait initialement avoir lieu en 2019 selon l’accord de paix. « De tous les chapitres de l’accord, la graduation des forces unifiées en vertu du chapitre deux a été le plus difficile et pourtant le plus important…. » a déclaré le président du Soudan du Sud, Salva Kir Mayardit. : « Plus de deux cents de vos camarades sont morts dans les dix-huit centres de formation, certains sont morts à cause de la maladie et de l’absence de médicaments, d’autres sont morts de faim car la nourriture n’était pas disponible. » a indiqué le vice-président et leader de l’opposition, Riek Machar. AfricaNews/AFP

 

Mali: en quoi consiste la stratégie nationale de stabilisation du Centre?


Comment résoudre la crise sécuritaire, humanitaire et intercommunautaire dans le centre du Mali ? C’est à cette question que tente de répondre un document intitulé « Stratégie de stabilisation des régions du Centre. 2022-2024 », élaboré par le secrétariat permanent du cadre politique de gestion de la crise du Centre, une institution officielle malienne censée coordonner toutes les initiatives nationales sur le sujet. Il s’agit pour l’essentiel d’une analyse de contexte. Après le nord du Mali et la rébellion indépendantiste de 2012, le centre du Mali est depuis 2016 le cœur d’attaques jihadistes, qui se superposent à des rivalités intercommunautaires. Le conseil des ministres du 24 août dernier a adopté un projet de décret approuvant cette stratégie nationale, réfléchie au niveau du secrétariat permanent du cadre politique de gestion de la crise du Centre. Le document fait remonter la crise intercommunautaire au Centre à 2012, précisément à « une série de mésententes entre individus », peuls et dogons, de la commune de Dinangourou pour l’accès à un puits. Selon ce document officiel, des « journalistes occidentaux » qui ne sont pas nommément cités, auraient alors « monté en épingle » des « incompréhensions courantes », et les jihadistes auraient « saisi cette occasion pour s’ériger en défenseur des peuls ». RFI

 

Boni Yayi tente toujours d’unir les Guinéens


Le séjour d’une semaine à Conakry s’achève sur une note positive. Thomas Boni Yayi a pu rencontrer le chef de la junte au pouvoir, le colonel Mamady Doumbouya, mais aussi certains partis de l’opposition et des représentants de la société civile. Mais à ce stade, l’opposition regrette que le médiateur ne puisse pas les réunir autour d’une même table avec les autorités militaires de la transition. La durée de cette dernière continue d’ailleurs de diviser la classe politique guinéenne et Ibrahima Diallo, un juriste, juge inquiétante ce qu’il qualifie de radicalisation des militaires. Il estime que « la radicalisation de la junte, qui est quelque chose d’observable par tous, inquiète. Parce qu’à ce rythme-là, on n’est pas dans une transition, il faut le dire. Une transition doit aller d’un point A à un point B. Si on ne sait pas où nous allons, nous avons l’impression d’être dans quelque chose qui ne dit pas son nom ». La mission de médiateur de Boni Yayi arrive aussi dans un contexte politique compliqué. Les manifestants qui demandent à ce que la durée de la transition, fixée à 39 mois, soit écourtée, sont violemment réprimés. Les forces de l’ordre sont ainsi accusées de violer les droits de l’Homme. Une crispation qui a conduit le pouvoir militaire à la dissolution du FNDCqui a organisé plusieurs manifestations pour demander à la junte de rendre le pouvoir plus vite aux civils. Mais si la junte militaire refuse pour l’instant de réduire la durée de la transition, l’opposition aussi est critiquée au sujet d’une de ses revendications : la libération des prisonniers politiques. DW

 

La Cour suprême kenyane retient 9 sujets pour statuer sur la présidentielle


La Cour suprême du Kenya a annoncé mardi avoir retenu neuf sujets à examiner dans les recours contestant les résultats de l’élection présidentielle du 9 août, parmi lesquels des suspicions de fraudes et piratage qui pourraient faire annuler le scrutin. Le vice-président William Ruto a été déclaré vainqueur par la commission électorale indépendante (IEBC), devançant d’environ 233.000 voix (50,49% contre 48,85%) Raila Odinga, figure historique de l’opposition de 77 ans soutenu par le parti au pouvoir. Candidat pour la cinquième fois à la présidence, Odinga a dénoncé des fraudes et déposé un recours devant la Cour suprême. Huit autres recours ont été déposés par des particuliers et des organisations, dont deux ont finalement été écartés. Mardi, la Cour suprême a déclaré qu’elle examinerait neuf questions lors des auditions sur le fond qui doivent débuter mercredi, avant sa décision attendue le 5 septembre. Les sept juges entendent évaluer si la technologie électorale, utilisée notamment pour faire remonter les résultats depuis les bureaux de vote jusqu’au centre de comptage national, répondait aux « normes d’intégrité, de vérifiabilité, de sécurité et de transparence ». VOA

 

Japon – Afrique : chronique d’un rendez-vous économique manqué


Le Japon a annoncé samedi un plan d’investissement majeur de 30 milliards de dollars en trois ans pour l’Afrique. Un programme qui donne l’impression que Tokyo veut jouer un rôle économique plus important en Afrique, mais qu’il faut replacer dans un contexte historique compliqué. La Chine, l’Inde, les États-Unis, l’Europe… mais aussi le Japon. Tout le monde veut mettre un pied économique en Afrique, y compris l’ex-empire du Soleil levant, qu’on a trop souvent tendance à oublier lorsqu’il s’agit d’évoquer les intérêts étrangers sur le continent africain. Le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, s’est chargé de le rappeler, samedi 27 août, à l’occasion de la huitième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique qui s’est tenue en Tunisie, en promettant que son pays allait investir la somme record de 30 milliards de dollars en trois ans en Afrique. C’est davantage que les 20 milliards de dollars que Tokyo s’était engagé à mettre sur la table pour aider au développement des pays d’Afrique en 2019. Et pas loin des 40 milliards de dollars de prêts promis par la Chine, le grand concurrent régional du Japon, aux pays africains l’an dernier. France24

Sous Gorbatchev, la chute de l’URSS et ses conséquences sur les régimes africains alliés


Le dernier dirigeant de l’Union soviétique est mort, mardi 30 août, à l’âge de 91 ans en Russie. Prix Nobel de la paix en 1990, il avait œuvré à une réforme du système soviétique dans les années 1980 et au dégel des relations internationales, mettant fin à la guerre froide qui a divisé le monde entre 1945 et 1991. Ce changement radical de situation internationale eut des effets importants pour le continent africain. La disparition de l’URSS de l’échiquier africain a contraint les régimes alliés au bloc de l’Est à la réforme ou à la chute. Dans la première catégorie, l’Angola et le Mozambique furent contraints d’entrer dans des processus de démocratisation qui mirent fin aux guerres civiles, d’abord à Maputo puis, plus tard, à Luanda. Dans la seconde catégorie, l’Éthiopie : en 1991, Mengitsu, surnommé le « negus rouge », est chassé du pouvoir. L’intérêt des États-Unis pour l’Afrique se transforme également en conséquence : moins géopolitique, plus économique. Leur grand allié en Afrique centrale, Mobutu, doit lâcher du lest et ouvrir le système politique. Mais sans les subsides en dollars, et le maréchal malade, le Zaïre se délitera en quelques années. RFI

 

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