La bourse ouest-africaine atteint une capitalisation boursière record

  

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L'Afrique du Sud prône la transparence des notations pour aider les économies en développement


Lors de la récente réunion des chefs des finances du G20 à Washington, le gouverneur de la Banque centrale sud-africaine, Lesetja Kganyago, a appelé à une plus grande transparence des notations de crédit afin de faciliter l'accès des pays en développement à des capitaux abordables. Il a souligné que les pays devraient pouvoir examiner et contester les méthodologies des agences de notation afin de garantir des évaluations équitables. L'Afrique du Sud, qui assure la présidence du G20, a donné la priorité à la réduction du coût élevé du capital pour les économies émergentes, bien qu'une commission chargée de répondre à ces préoccupations n'ait pas encore été créée. Si le sommet s'est conclu sans consensus formel, une synthèse de la présidence a mis en lumière d'autres risques mondiaux urgents, des tensions géopolitiques aux événements climatiques. Les discussions ont également fait progresser les réformes des banques multilatérales et exploré les moyens de garantir que les pays en développement puissent exploiter le potentiel de l'intelligence artificielle pour leur croissance.

La bourse ouest-africaine atteint une capitalisation boursière record


La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), place boursière d'Afrique de l'Ouest, a atteint une capitalisation boursière record de 23,8 milliards de dollars, marquant une étape majeure pour l'écosystème financier de la région. Cette croissance reflète une hausse de 29,13 % depuis fin 2024 et une impressionnante augmentation cumulée sur cinq ans de près de 198 %, soulignant la résilience et le dynamisme de la bourse. L'indice composite BRVM (BRVM-C) a bondi de 22,29 % sur la seule année 2025, témoignant d'une forte confiance des investisseurs. Représentant environ 17,78 % du PIB de l'UEMOA, la performance de la BRVM reflète les gains enregistrés dans toute l'Afrique, notamment une hausse de 73,92 % au Ghana et de 43,54 % au Nigéria. En tant que cinquième bourse du continent, la BRVM continue de renforcer son rôle stratégique, favorisant une intégration et une collaboration plus poussées au sein des marchés financiers africains en pleine croissance.

Shell double ses investissements dans l'offshore nigérian avec un investissement gazier de 7 milliards de dollars


Shell opère un virage stratégique majeur au Nigeria, investissant plus de 7 milliards de dollars dans de nouveaux projets offshore, quelques mois seulement après son retrait très médiatisé des opérations onshore. Ce projet, réalisé en partenariat avec Sunlink Energies and Resources, fournira 350 millions de pieds cubes standard de gaz par jour à Nigeria LNG (NLNG), soutenant ainsi à la fois l'approvisionnement national et les ambitions de croissance mondiale de Shell dans le GNL. Cette opération fait suite à l'acquisition par Shell de la participation de 12,5 % de TotalEnergies dans l'OML 118 en mai et souligne la réorientation des compagnies pétrolières internationales vers les actifs en eaux profondes face au déclin des gisements onshore. Ce regain d'intérêt pour l'offshore est alimenté par les récentes réformes fiscales et décrets exécutifs nigérians qui ont amélioré le climat d'investissement et accéléré les approbations. Selon les analystes, cela renforce le potentiel d'exportation d'énergie du Nigeria et la disponibilité locale de gaz.

L'explosion de la dette intérieure en Afrique subsaharienne pourrait mettre les banques à rude épreuve, prévient le FMI

Un nouveau rapport du FMI révèle une évolution précaire du financement budgétaire des gouvernements d'Afrique subsaharienne, créant un réseau complexe de risques économiques. Face à un accès limité aux marchés internationaux, les pays se tournent de plus en plus vers des emprunts intérieurs coûteux auprès des banques locales. Si ces emprunts fournissent un financement crucial, ils ont un coût élevé, car ils sont nettement plus onéreux que la dette extérieure. Ces lourds emprunts publics évincent les entreprises privées, qui sont désormais confrontées à des taux d'intérêt plus élevés et à un accès réduit au crédit. Cette situation crée un cercle vicieux où des finances publiques tendues pourraient affaiblir le secteur bancaire lui-même. Le FMI a préconisé des cadres de gestion de la dette plus solides, des données transparentes et des outils de financement innovants tels que le financement mixte et les conversions de dettes en prêts de développement afin d'attirer les investissements à long terme face au déclin de l'aide traditionnelle.

Le Botswana favorise la propriété locale avec une nouvelle réglementation sur l'exploitation des diamants

Le Botswana, premier producteur mondial de diamants en valeur, a introduit une nouvelle réglementation obligeant les sociétés minières à céder 24 % des parts de leurs nouvelles concessions à des investisseurs locaux si le gouvernement refuse de les acquérir. Proposée l'année dernière, cette mesure vise à renforcer l'appropriation locale des richesses minérales du pays, à encourager les activités à valeur ajoutée au Botswana et à imposer des fonds de réhabilitation environnementale aux sociétés minières. Depuis des décennies, ce pays d'Afrique australe collabore avec De Beers dans le cadre d'accords miniers de longue date. Cependant, l'économie botswanaise a récemment subi la pression du ralentissement mondial du secteur diamantaire, alimenté par une offre excédentaire et une demande en baisse, notamment face à la popularité croissante des diamants synthétiques. La nouvelle législation reflète une démarche stratégique visant à préserver les intérêts nationaux tout en soutenant la participation locale au secteur diamantaire.

L'Afrique du Sud conclut un accord d'exportation de fruits révolutionnaire avec la Chine

L'agriculture sud-africaine offre de nouvelles opportunités grâce à un protocole commercial historique signé avec la Chine. Cet accord révolutionnaire ouvre à l'Afrique du Sud l'accès au marché chinois pour cinq fruits à noyau clés : les abricots, les pêches, les nectarines, les prunes et les pruneaux. Cet accord devrait permettre de débloquer environ 23 millions de dollars au cours des cinq prochaines années, offrant ainsi un soutien majeur aux agriculteurs locaux. Il s'agit notamment du premier accord conclu par la Chine autorisant l'accès à plusieurs fruits à noyau d'un même pays dans le cadre d'un cadre unique. Cette décision stratégique intervient alors que l'Afrique du Sud diversifie activement ses marchés d'exportation en réponse aux récentes hausses de droits de douane américaines. La dynamique ne s'arrête pas là ; des inspections techniques pour les cerises et les myrtilles sont déjà prévues, ce qui pourrait ouvrir la voie à une production encore plus importante lors de la prochaine récolte.

Dangote Cement étend sa présence avec une nouvelle usine ivoirienne

Dangote Cement a inauguré une nouvelle usine de 160 millions de dollars à Attingué, en Côte d'Ivoire. Il s'agit du 11e site de production de ciment du conglomérat en Afrique. S'étendant sur 50 hectares, l'usine peut produire jusqu'à 3 millions de tonnes de ciment par an, renforçant ainsi les infrastructures et les capacités de construction de la Côte d'Ivoire dans un contexte d'urbanisation rapide. L'usine devrait générer plus de 1 000 emplois directs et indirects et soutenir les PME locales grâce à des partenariats, des formations et des programmes de crédit. Le PDG de Dangote Cement, M. Gbotta, a décrit ce projet comme un symbole de confiance dans l'avenir de la Côte d'Ivoire, tandis que le président, Aliko Dangote, a réaffirmé la vision du groupe : l'Afrique est un continent qui « produit, innove et construit pour ses enfants ».

Le Forum d'Istanbul met en valeur l'empreinte croissante de la Turquie à travers l'Afrique

Le partenariat économique entre la Turquie et l'Afrique est florissant, avec un volume d'échanges dépassant les 37 milliards de dollars en 2024 et un objectif ambitieux de 40 milliards de dollars fixé pour 2025. Cette croissance remarquable, soulignée lors du récent Forum économique et commercial Turquie-Afrique à Istanbul, représente une multiplication par sept depuis 2003. Cette relation va bien au-delà du simple commerce : les entrepreneurs turcs ont également réalisé près de 100 milliards de dollars de projets de construction sur le continent, stimulant considérablement le développement des infrastructures dans la région. Ce lien profond est encore renforcé par Turkish Airlines, qui assure des liaisons vitales vers 62 destinations africaines. Avec des milliers de chefs d'entreprise des deux côtés se rencontrant pour collaborer dans des secteurs allant du textile au commerce numérique, cette alliance stratégique est clairement vouée à une réussite mutuelle.

Comment les Émirats arabes unis sont devenus le principal partenaire commercial de l'Ouganda

Français Les Émirats arabes unis sont devenus le plus grand marché d'exportation de l'Ouganda , dépassant le Kenya, la Tanzanie et le Soudan du Sud pour la première fois en 2024. Le commerce bilatéral entre les deux nations a bondi à 2,85 milliards de dollars l'année dernière, contre seulement 600 millions de dollars en 2018. Les exportations ougandaises, principalement l'or et le café, s'élèvent désormais à environ 1,35 milliard de dollars, grâce à des vols fréquents entre Kampala et Dubaï qui stimulent le commerce de denrées périssables. Les investissements des Émirats arabes unis en Ouganda ont également grimpé à 3,5 milliards de dollars, classant ce pays du Golfe parmi les trois premiers investisseurs ougandais. Renforcées par de multiples visites présidentielles et de nouveaux accords bilatéraux, les relations devraient s'approfondir davantage lors du prochain Forum d'affaires Ouganda-Émirats arabes unis à Kampala plus tard ce mois-ci.


Après l'AGOA : les États-Unis et l'Afrique cherchent un nouveau modèle commercial


Un nouveau chapitre s'ouvre pour les échanges commerciaux entre les États-Unis et l'Afrique, alors que dirigeants et investisseurs font preuve de créativité pour s'adapter à l'évolution du paysage politique sous la présidence américaine de Donald Trump. Avec l'expiration du programme de préférences commerciales AGOA, en vigueur depuis longtemps, et l'apparition de nouveaux droits de douane, le monde des affaires recherche activement de nouvelles pistes de collaboration. Ce tournant encourage l'investissement de la diaspora et les partenariats locaux stratégiques pour pérenniser les liens économiques. Si l'expiration de l'AGOA présente des défis évidents, notamment pour le secteur textile, elle stimule également un élan vers l'autonomie et l'innovation au sein des économies africaines. Les experts estiment qu'en exploitant des programmes douaniers moins connus et en diversifiant leurs stratégies, les entreprises peuvent encore découvrir des opportunités significatives. Cette dynamique témoigne de l'évolution des politiques gouvernementales, l'ambition mutuelle de relations économiques solides entre les États-Unis et l'Afrique continue de prospérer et de trouver de nouvelles voies de développement.