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OpenAI, Meta et Orange collaborent pour développer l'intelligence artificielle dans les langues africaines. Actualité Afrique 2050 28 novembre 2024

28 novembre 2024 à 12h55 - 234 vues

PAR RADIOTAMTAM  AFRICA

La Namibie va aux urnes, avec des enjeux cruciaux pour la Swapo, sur fond de désenchantement de la jeunesse.

Les citoyens namibiens votent pour choisir leur futur président et leurs représentants parlementaires. Depuis son indépendance, ce pays d'Afrique australe est gouverné par le parti Swapo, mais sa suprématie est aujourd'hui contestée, notamment si une mobilisation massive des jeunes électeurs se concrétise. Ces derniers, qui se sentent peu concernés par le passé anti-apartheid du Swapo, constituent 42 % de l'électorat et pourraient réclamer un changement. Le fort taux de chômage, surtout parmi les jeunes, a renforcé l'opposition au président en exercice, suivant une tendance similaire à celle observée dans les pays voisins tels que l'Afrique du Sud et le Botswana. Bien que la Swapo soit en perte de vitesse, elle conserve une solide assise rurale. Ainsi, pour défier l'hégémonie de la Swapo, l'opposition divisée doit rallier les jeunes en nombre. Netumbo Nandi-Ndaitwah, la vice-présidente et candidate du Swapo, pourrait devenir la première femme présidente de la Namibie en cas de victoire. Toutefois, Panduleni Itula, ex-membre du Swapo et actuel membre des Patriotes indépendants pour le changement (IPC), aspire à changer la donne.

SOURCE : LE GARDIEN

L'économie du Nigeria surpasse les prévisions avec une croissance de 3,46 % au troisième trimestre de 2024.

L'économie du Nigeria a connu une croissance de 3,46 % au troisième trimestre, stimulée par le développement rapide de son secteur tertiaire, ce qui représente un rebond notable sous la présidence de Bola Tinubu. Cette progression offre une bouffée d'oxygène à Tinubu, confronté à l'instabilité économique depuis l'élimination des subventions sur les carburants l'an dernier. Bien que cette décision impopulaire ait provoqué une hausse des prix du carburant, exacerbant une inflation déjà forte et suscitant des protestations nationales, les analystes considèrent que ses réformes orientent correctement l'économie. Ils affirment que le développement d'autres secteurs non liés au pétrole, tels que les télécommunications et les services financiers, promet une assise économique plus solide pour le pays ouest-africain. Toutefois, malgré ces avancées, le secteur pétrolier demeure fondamental, avec un budget 2025 qui prévoit d'augmenter la production de pétrole brut, estimée à 75 dollars le baril. Parallèlement, le gouvernement incite les citoyens à convertir leurs véhicules au gaz naturel, ce qui pourrait, selon lui, réduire à long terme les coûts de transport de moitié.

SOURCE : SEMAFOR

L'apport financier du secteur privé s'avère crucial pour le projet de l'autoroute côtière en Afrique de l'Ouest.

Le corridor routier Abidjan-Lagos, estimé à 15,6 milliards de dollars, représente un projet ambitieux qui vise à dynamiser le commerce et l'intégration régionale en Afrique de l'Ouest. Il prévoit un investissement de 6,8 milliards de dollars de la part du secteur privé, d'après un rapport présenté lors d'un atelier de la BAD. S'étirant sur 1 028 kilomètres, cette autoroute connectera la Côte d'Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin et le Nigeria, favorisant ainsi les échanges commerciaux et connectant des centres urbains majeurs tels qu'Abidjan, Accra et Lagos. La construction, qui devrait générer 70 000 emplois, commencera en 2026 pour se terminer en 2030. Conçu pour être un axe gratuit avec jusqu'à huit voies à Lagos, le projet reposera principalement sur des partenariats public-privé. Plus qu'une simple amélioration des transports, l'autoroute est perçue comme un axe économique essentiel, encourageant l'industrialisation et le développement régional dans des domaines clés comme l'énergie, les technologies de l'information et de la communication, et l'agriculture. Cette initiative s'inscrit dans la vision d'intégration régionale de la CEDEAO, répondant aux exigences d'une population urbaine en augmentation, qui devrait s'élever à 173 millions d'ici 2050.

SOURCE : NAIRAMETRICS

Le leadership de Diomaye inspire de l'espoir pour l'avenir du Sénégal, en dépit des nombreux défis.


Au Sénégal, le parti au pouvoir, le PASTEF, a remporté une majorité écrasante à l'Assemblée nationale suite aux récentes élections législatives. Cette victoire confère au président Bassirou Diomaye Faye un mandat solide pour lancer son programme de réformes ambitieux, Sénégal 2050. Bien que les détails soient encore provisoires, le programme envisage des mesures de transformation économique, de justice sociale et de lutte contre la corruption dans ce pays d'Afrique de l'Ouest. Toutefois, selon les experts, M. Diomaye nécessitera un soutien financier international pour réaliser ses projets avec succès. Élu sur une plateforme anti-establishment, M. Diomaye a pris le pouvoir à la suite du mécontentement généré par le style de gouvernance autoritaire de l'ex-président Macky Sall et ses politiques économiques stagnantes. Durant le mandat de Sall, les Sénégalais ont dû faire face à une vie chère, au chômage et à un budget national serré. Maintenant que son parti détient la majorité parlementaire, M. Diomaye doit relever le défi de résoudre ces problèmes. Cependant, les experts préviennent qu'atteindre un changement significatif pourrait nécessiter des années d'efforts soutenus.

SOURCE : DW

OpenAI, Meta et Orange collaborent pour développer l'intelligence artificielle dans les langues africaines.

OpenAI, Meta et Orange unissent leurs efforts pour élaborer des modèles d'intelligence artificielle prenant en charge les langues africaines, visant à pallier le déficit de représentation dans les systèmes d'IA actuels. Le projet, prévu pour l'année prochaine, se focalisera initialement sur le wolof et le pulaar, langues de près de 22 millions de locuteurs en Afrique de l'Ouest. Orange envisage d'étendre cette initiative à d'autres langues telles que le swahili et le lingala. L'entreprise compte exploiter ses centres de données et son infrastructure cloud en Europe et en Afrique pour ce projet. À l'heure actuelle, nombre de grandes firmes d'IA forment leurs modèles avec des données principalement américaines, rendant ces derniers inaptes à saisir les contextes et subtilités culturelles dans des environnements non occidentaux. Ce projet aspire à modifier cette situation et à proposer une technologie gratuite pour appuyer la santé publique, l'éducation et les entreprises locales. Orange anticipe que l'initiative servira de référence pour rendre l'IA accessible aux communautés sous-desservies, y compris celles non alphabétisées.

SOURCE : BUSINESS INSIDER

Kinshasa et Kigali se sont engagés pour la paix malgré la reprise de l'offensive du M23.

La République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda ont signé un accord important pour promouvoir la paix dans l'est de la RDC, une région conflictuelle, avec l'Angola comme médiateur. L'accord a été finalisé lundi, avec l'approbation par les ministres des Affaires étrangères de Kinshasa et de Kigali d'un document de « concept d'opérations » qui détaille les modalités de retrait des troupes rwandaises. Toutefois, le gouvernement angolais, qui a communiqué cette avancée, n'a pas divulgué les détails des procédures à suivre. Un projet antérieur, présenté en août, conditionnait le retrait rwandais au démantèlement de la milice hutue des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), perçue par Kigali comme une menace sécuritaire. Les détails de l'évolution de cette proposition ne sont pas connus. Cet accord offre à la RDC l'espoir d'une accalmie dans sa région orientale, tourmentée par la violence depuis trente ans.

SOURCE : FRANCE 24

L'opposition en Afrique du Sud cherche à réactiver l'enquête concernant la procédure de destitution du président Ramaphosa.

Les Economic Freedom Fighters (EFF), un parti d'opposition en Afrique du Sud, ont soumis une plainte à la Cour constitutionnelle pour relancer la procédure de destitution contre le président Cyril Ramaphosa après le prétendu scandale du « Farmgate ». La polémique concerne le vol allégué de millions de dollars dissimulés dans le mobilier de la ferme de chasse Phala Phala appartenant à Ramaphosa, révélé par un ex-agent du renseignement. Bien qu'un comité indépendant ait trouvé des indices de faute possible, l'ANC de Ramaphosa, majoritaire au parlement à ce moment-là, a rejeté le rapport et empêché toute investigation supplémentaire. L'EFF soutient que cette démarche était illégale et n'a pas rendu le président comptable. Ramaphosa, qui n'a pas été inculpé pénalement dans cette affaire, a constamment réfuté toute malversation. Avec l'ANC, il a argué que le rapport manquait de preuves tangibles pour soutenir ses affirmations et reposait sur des rumeurs. La Cour constitutionnelle a entamé l'examen du dossier mardi.

SOURCE : REUTERS

L'investissement de la Russie dans l'uranium représente une menace pour les ressources en eau de la Namibie.

La Namibie, confrontée à une pénurie d'eau, se trouve au cœur d'un conflit entre développement économique et préservation de l'environnement. Rosatom, le géant russe de l'énergie nucléaire, convoite les importantes réserves d'uranium du pays, en particulier dans la région de Leonardville. Toutefois, la méthode d'extraction in situ envisagée par Rosatom, qui nécessite l'injection d'acide sulfurique dans l'aquifère, soulève d'importantes préoccupations concernant la contamination potentielle de l'eau. Les communautés locales, les activistes écologiques et certains officiels gouvernementaux sont préoccupés par les risques. Ils redoutent que l'extraction ne cause des dommages irréparables à l'aquifère, mettant en péril la subsistance de milliers de personnes et l'écosystème vulnérable de la région. En dépit de ces craintes, Rosatom continue ses activités, investissant dans les infrastructures locales et menant des campagnes d'influence. L'entreprise fait aussi face à des accusations de manquements environnementaux et de non-conformité aux réglementations de licences. L'avenir de l'industrie uranifère namibienne est incertain, avec la sécurité de l'eau et la viabilité à long terme du pays en balance.

SOURCE : AL JAZEERA

Le nouveau Premier ministre de Maurice exprime des réserves concernant l'accord sur les îles Chagos.

Le nouveau Premier ministre de Maurice, Navinchandra Ramgoolam, a émis des réserves concernant un accord récent avec le Royaume-Uni au sujet des îles Chagos. Cet accord, conclu sous l'égide de l'ancien Premier ministre Pravind Jugnauth, permettrait au Royaume-Uni de transférer la souveraineté à Maurice tout en louant Diego Garcia, site d'une base militaire anglo-américaine, pour une durée minimale de 99 ans. Ramgoolam a sollicité davantage de temps pour étudier les détails, citant des complications juridiques. Bien que Ramgoolam n'ait pas divulgué ses objections précises, Arvin Boolell, ministre de l'Agro-industrie et de la Pêche, a été plus explicite. D'après Boolell, l'accord attribuerait de facto au Royaume-Uni la propriété de Diego Garcia pour deux cents ans. L'accord rencontre l'opposition de l'administration du président américain élu Donald Trump, avec Marco Rubio, son candidat, le qualifiant de menace pour la sécurité. Il a aussi provoqué les critiques des groupes chagossiens, qui se disent écartés des pourparlers, et de Kemi Badenoch, chef de l'opposition britannique, qui reproche au gouvernement de ne pas protéger les intérêts britanniques.

SOURCE : BBC

Le Mali a arrêté un homme politique de l'opposition pour une insulte présumée envers la junte du Burkina Faso.


La junte malienne a interpellé l'éminent politicien Issa Kaou N'Djim pour avoir prétendument offensé le dirigeant militaire du Burkina Faso, ce qui constitue un délit selon la législation malienne. Ancien soutien du régime militaire malien et par la suite défenseur d'un retour à la démocratie, N'Djim a critiqué sur Joliba TV la junte du Burkina Faso, l'accusant d'avoir inventé des preuves de complot pour un coup d'État. Il a été arrêté et incarcéré à la prison centrale de Bamako. Des rapports indiquent que le directeur de Joliba TV a aussi été convoqué pour un interrogatoire. C'est la seconde fois que N'Djim a des démêlés avec les autorités maliennes, ayant déjà été condamné en 2021 à six mois d'emprisonnement pour des critiques envers la junte malienne. Le Mali et le Burkina Faso, tous deux gouvernés par des régimes militaires suite à des coups d'État sur fond de défis sécuritaires, font partie avec le Niger de l'Alliance des États du Sahel (AES). Ces pays font face à une escalade de la violence extrémiste et à des accusations de violations des droits de l'homme.

SOURCE : AFRICA NEWS

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