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Le Nigeria collabore avec la Banque mondiale sur un projet d'hydroélectricité et d'irrigation d'une valeur de 500 millions de dollars. Actualité Afrique 2050 28 novembre 2024

28 novembre 2024 à 17h14 - 329 vues

PAR RADIOTAMTAM AFRICA

Voici les cinq principaux pays africains qui attirent les investissements chinois dans le domaine des énergies renouvelables.

L'Afrique possède d'abondantes ressources en énergies renouvelables, telles que l'hydroélectricité, le solaire et l'éolien, qui demeurent largement sous-utilisées, avec seulement 7 % du potentiel hydroélectrique du continent exploité. Selon un rapport de Development Reimagined, les pays africains nécessitent 2,8 trillions de dollars pour réaliser leurs objectifs de développement des énergies renouvelables dans le cadre des contributions déterminées au niveau national (CDN) pour la période 2020-2030. Toutefois, les gouvernements n'ont sécurisé que 10 % des fonds nécessaires, laissant un déficit de financement considérable. Pour combler ce manque, les investisseurs chinois fournissent financement, technologie et expertise, aidant ainsi les pays africains à exploiter leur potentiel renouvelable. Le rapport, utilisant des indicateurs tels que le financement climatique total (TCF), le déploiement des politiques (DOP), l'accès à l'électricité (EA), les investissements directs étrangers chinois (CFDI) et la capacité en énergies renouvelables, identifie l'Angola, la Zambie, la RD Congo, le Mozambique et l'Ouganda comme les principaux bénéficiaires de ces investissements. Ces nations offrent d'importantes opportunités non exploitées pour avancer vers un développement énergétique durable et accompagner la transition de l'Afrique vers un avenir à faibles émissions de carbone.

SOURCE : BUSINESS INSIDER

Le Nigeria collabore avec la Banque mondiale sur un projet d'hydroélectricité et d'irrigation d'une valeur de 500 millions de dollars.

Le Nigeria a conclu un accord de 500 millions de dollars avec la Banque mondiale pour le Sustainable Power and Irrigation Project in Nigeria (SPIN). S'étendant sur 25 États, l'initiative vise à renforcer la sécurité des barrages, à améliorer la gestion de l'eau et à développer l'irrigation et l'hydroélectricité. Présenté à Abuja par les ministres Joseph Utsev (Ressources en eau et Assainissement) et Adebayo Adelabu (Énergie), le projet s'appuie sur les succès du programme TRIMING, qui se terminera en 2025. M. Utsev a mis en avant le potentiel du SPIN pour booster la production agricole, créer des emplois et fortifier l'économie. M. Adelabu a quant à lui souligné que le projet s'inscrit dans le cadre du plan de transition énergétique du Nigeria, visant à utiliser les énergies renouvelables et à diversifier le mix énergétique. Il a noté que le pays n'utilise que 2 % de son immense potentiel hydroélectrique, qui reste largement inexploité.

SOURCE : NAIRAMETRICS

La Tanzanie conservera l'accord concernant le port d'Adani malgré les accusations de corruption.

Dodoma maintiendra ses accords avec Adani Ports, une entreprise du groupe Adani, en dépit des accusations américaines de fraude et de corruption présumées contre Gautam Adani, le président du groupe. Adani et son neveu sont soupçonnés d'avoir mis en place un système de corruption de 265 millions de dollars pour sécuriser des contrats d'électricité en Inde, allégations que l'entreprise réfute. En mai, Adani Ports a obtenu une concession de 30 ans pour exploiter le terminal à conteneurs numéro 2 du port de Dar es Salaam. Dans le même temps, un accord a été signé avec les autorités tanzaniennes pour l'acquisition d'une part de 95 % dans Tanzania International Container Terminal Services contre 95 millions de dollars. Plasduce Mbossa, directeur général de l'Autorité portuaire de Tanzanie, a affirmé que ces accords respectaient la législation locale et n'étaient pas influencés par des accusations extérieures. Cette approche diffère de celle du Kenya qui a récemment annulé des projets d'infrastructure associés à Adani. La détermination de la Tanzanie reflète sa confiance dans ses engagements contractuels, malgré l'augmentation de la surveillance internationale sur le groupe Adani.

SOURCE : REUTERS

Un tribunal du Zimbabwe a suspendu les peines de prison infligées au leader de l'opposition et à ses partisans.


Ce mercredi, un tribunal zimbabwéen a condamné Jameson Timba, chef par intérim de la Coalition des Citoyens pour le Changement, et 34 de ses partisans à des peines de prison pour rassemblement illégal. Ces peines ont été suspendues pour cinq ans à la condition qu'ils ne commettent aucune infraction liée à un rassemblement illégal visant à promouvoir la violence publique. Timba et son collègue militant Jaison Kautsa ont écopé de deux ans de prison, alors que 33 autres ont reçu des peines moindres. Arrêtés le 16 juin lors d'un événement pour la Journée de l'enfant africain, ils ont été accusés d'incitation à la violence et de troubles à l'ordre public. Des critiques, y compris le législateur Daniel Molokele, ont condamné cette décision comme une violation des droits démocratiques. Molokele, avec l'avocat du groupe, espère que les accusés feront appel. Le parti ZANU-PF, au pouvoir depuis l'indépendance du Zimbabwe en 1980 sous la direction du président Emmerson Mnangagwa, est régulièrement accusé de répression politique.

SOURCE : VOA NEWS

La politique d'exemption de visa du Kenya est critiquée pour avoir limité l'accès des visiteurs africains.

Le Kenya a chuté de 17 places et occupe maintenant la 46e position dans l'indice d'ouverture des visas en Afrique (AVOI), en dépit de l'annonce par le président William Ruto d'une politique d'exemption de visa pour les visiteurs africains en 2024. Cette baisse est due à la mise en place d'un système d'autorisation de voyage électronique (ETA), qui, selon certains critiques, crée des obstacles bureaucratiques équivalents à ceux d'un visa. Bien que les citoyens des pays membres de la Communauté de l'Afrique de l'Est (EAC) soient exemptés, les autres voyageurs africains sont contraints de soumettre une demande en ligne, de s'acquitter de frais de 30 dollars et de fournir une documentation exhaustive pour obtenir une autorisation. Cette politique a soulevé des préoccupations concernant son impact sur l'intégration régionale et la facilité d'accès au tourisme. Le Kenya justifie ce système par la nécessité de garantir la sécurité, en référence aux attaques précédentes perpétrées par les militants d'al-Shabab. Néanmoins, malgré les critiques, le secteur touristique demeure dynamique, avec l'accueil de plus d'un million de visiteurs internationaux au cours du premier semestre de l'année 2024.

SOURCE : BBC

Les élections locales en Tanzanie ont été marquées par des allégations d'irrégularités.

Les Tanzaniens ont participé mercredi aux élections locales, perçues comme un test décisif pour les institutions démocratiques du pays avant l'élection présidentielle de 2025. Alors que les chiffres de la participation sont encore attendus, plus de 31 millions d'électeurs étaient appelés à choisir parmi plus de 80 000 dirigeants locaux. Durant ces élections, le parti au pouvoir depuis des décennies, le Chama Cha Mapinduzi (CCM) de la présidente Samia Suluhu Hassan, a fait face à une opposition renforcée. Malgré les promesses de la présidente d'élections libres et justes, des accusations de répression et de fraude électorale ont été portées contre son gouvernement. Le principal parti d'opposition, le Chadema, a dénoncé des actes de fraude électorale, notamment la disqualification de milliers de ses candidats et des cas de bourrage d'urnes. Le Chadema a aussi annoncé que trois de ses membres ont été assassinés à la veille des élections et que son leader, Freeman Mbowe, a été arrêté brièvement pendant un meeting.

SOURCE : AFRICA NEWS

La récente législation égyptienne sur l'asile provoque des réactions défavorables dues aux inquiétudes concernant les droits des réfugiés.

L'Égypte s'apprête à adopter une nouvelle législation sur l'asile qui confierait au gouvernement national la responsabilité jusqu'alors dévolue au HCR, octroyant ainsi aux autorités égyptiennes une autorité complète sur les affaires de réfugiés. Cette loi soulève des préoccupations en raison de ses termes ambigus, y compris des limitations sur les activités politiques et des risques d'expulsion pour non-conformité, ce qui pourrait transgresser les protections internationales contre le renvoi de réfugiés vers des zones à risque. Des critiques soutiennent que cette loi est dépourvue de protections fondamentales, comme l'assurance contre le retour forcé, et qu'elle pourrait nuire aux droits des réfugiés. Des observateurs remarquent aussi que cette loi s'aligne sur les objectifs européens de gestion des migrations, notamment suite à un accord entre l'UE et l'Égypte visant à limiter l'immigration. Des organisations de défense des droits humains ont dénoncé ce projet de loi, prévenant qu'il pourrait détériorer davantage la réputation déjà fragile de l'Égypte en matière de droits humains. Avec la ratification imminente par le président Abdel Fattah el-Sissi, cette loi pourrait affecter des millions de réfugiés, incluant des Palestiniens et des Soudanais fuyant les conflits, tout en consolidant la position stratégique de l'Égypte dans la politique migratoire de la région.

SOURCE : DW

Le Mali a procédé à l'arrestation de quatre cadres canadiens du secteur minier à la suite d'un différend fiscal.

Le gouvernement militaire malien a interpellé quatre hauts responsables de la société minière canadienne Barrick Gold au sein du complexe minier de Loulo-Gounkoto, sur fond de contentieux fiscaux et de conformité réglementaire. Bien que les accusations précises n'aient pas été révélées, Barrick a confirmé les arrestations et indiqué être en pourparlers avec le gouvernement pour régler les griefs et libérer les employés. Ces arrestations s'inscrivent dans une vague de détentions visant à contraindre les entreprises minières à s'acquitter de taxes supplémentaires, à l'image de l'arrestation du PDG de Resolute Mining, société australienne. Resolute Mining a consenti à verser 160 millions de dollars, dont la moitié immédiatement, pour clore son différend fiscal et obtenir la libération de son PDG. Le Mali, important producteur d'or en Afrique, intensifie la pression sur les compagnies minières internationales pour accroître les revenus de l'État via des réglementations rétroactives et un nouveau code minier, tandis que des analystes préviennent que des audits peu transparents et des réglementations appliquées rétroactivement pourraient compliquer l'activité minière pour les firmes occidentales.

SOURCE : AP NEWS

Combat contre le VIH : avancées et défis continus

Une étude récente indique une diminution des taux d'infection par le VIH à l'échelle mondiale, avec une réduction de 20 % des nouvelles infections et de 40 % des décès liés au VIH entre 2010 et 2021. Les traitements préventifs contribuent largement à ces avancées, notamment en Asie du Sud et en Afrique subsaharienne, bien que ces régions affichent encore les taux d'infection les plus élevés. L'espoir d'éradiquer la maladie est renforcé par des vaccins expérimentaux prometteurs, tels que les injections antivirales semestrielles. Toutefois, les experts alertent sur le relâchement de l'urgence, la stigmatisation et le manque de mesures préventives, particulièrement dans des régions telles que l'Europe de l'Est et l'Asie centrale, où les décès dus au sida ont augmenté de 34 % depuis 2010. Les politiques restrictives en Russie concernant l'usage de drogues et les droits LGBTQ+, ainsi que les lois limitant l'aide internationale, ont freiné les progrès dans certaines zones affectées. Malgré les avancées, atteindre les objectifs ambitieux de l'ONU pour 2030 demeure un défi majeur en raison des barrières sociopolitiques et structurelles persistantes.

SOURCE : SEMAFOR

Une recherche met en lumière les facteurs économiques qui contribuent au succès de la conservation des éléphants en Afrique australe.


Une publication récente dans les Proceedings of the National Academy of Sciences révèle une baisse dramatique des populations d'éléphants en Afrique, notant une diminution de 90 % pour les éléphants de forêt et de 70 % pour les éléphants de savane de 1964 à 2016. Néanmoins, l'Afrique australe résiste à cette tendance avec une augmentation démographique dans 42 % des sites étudiés. Le succès de cette région est attribué à des mesures économiques telles que l'érection de clôtures, la propriété privée du gibier et le développement d'un écotourisme solide, qui réduisent les conflits homme-faune et encouragent la conservation. Le Botswana, par exemple, profite d'une faible densité de population humaine et d'un tourisme prospère, ce qui lui permet d'abriter la plus grande population d'éléphants d'Afrique. La chasse aux trophées, sujet à controverse, contribue aussi à la conservation dans certaines zones. Cette étude met en lumière la nécessité de stratégies de conservation sur mesure et l'impact des facteurs économiques, donnant un aperçu des politiques économiques qui favorisent une conservation efficace.

SOURCE : DAILY MAVERICK

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