GABON : SPORT – Primes des Panthères du Gabon : Quand la jungle des millions rencontre la rigueur présidentielle

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Par Félicité Amaneyâ Râ VincentRADIOTAMTAM AFRICA

Le ciel, autrefois bleu azur au-dessus du camp des Panthères, s’est soudainement couvert de nuages… de billets. Les rêves de primes dorées ont été stoppés net par un rugissement venu du Palais du Bord de mer : fini la bamboula, retour au terrain !

 

Les Panthères chassées… mais les fonctionnaires à la gamelle ?

Pendant que certains rêvaient d’un safari dans la savane financière de la FEGAFOOT, le Président aurait sorti le sifflet : carton rouge à la gabegie !
Les fonctionnaires, habitués à toucher un salaire le matin et une prime le soir, devront désormais se contenter d’un seul plat au menu de la République.


« Le cumul, c’est fini », gronde la Présidence.
Le message est clair : si tu ne marques pas de but, tu n’as pas droit au butin.

10 millions chacun ? Le jackpot des dirigeants recalé

Certains membres de la FEGAFOOT pensaient visiblement participer à la Coupe du Monde des Primeurs : 10 millions de francs CFA chacun, « pour service rendu à la Nation footballistique ». Sauf que la Présidence, visiblement plus VAR que VAR, a sifflé hors-jeu.
Résultat : primes réduites, illusions envolées, et un « bonus global » de 60 millions CFA désormais classé Mystère et boule de gomme.

âš½ Retour à l’essentiel : courir derrière le ballon, pas derrière les enveloppes

Le nouveau credo présidentiel : « Moins de palabres, plus de passes».
Les vraies Panthères, celles qui transpirent sur le terrain, auront  désormais droit à la récompense de leurs efforts — pas à celle des attachés de bureau en cravate verte.

Une source proche du Palais confie :

« L’argent du peuple doit encourager les muscles, pas les signatures sur les listings. »

Moralité : dans la jungle du foot gabonais, mieux vaut marquer que quémander

Ainsi s’achève un épisode où la FEGAFOOT a prouvé que l’imagination financière reste son meilleur poste sur le terrain. Mais le vent a tourné: la rigueur souffle, les enveloppes se ferment, et la jungle se tait.
Les Panthères, elles, peuvent enfin rugir pour de vrai — sur la pelouse.